jeudi 14 juillet 2022

Préface par Yves Rasir du livre « Pour en finir avec Pasteur » de Eric Ancelet...

 


Préface

Dans  ma bibliothèque pourtant très fournie et mal rangée, il y a un livre que je n’ai aucune peine à retrouver : celui dont vous tenez entre les mains la nouvelle édition remaniée et augmentée. Je le repère aisément  sur mes étagères car c’est l’un des rares qui est défraîchi et un peu abîmé. Son dos est râpé aux deux extrémités et il y a même des pages qui ont réussi à s’échapper de la solide reliure. La rançon de son âge  - 25 ans – et de plusieurs déménagements ?  Pas seulement : cet ouvrage a souffert parce que je l’ai lu plusieurs fois intégralement et que je l’ai consulté à de nombreuse reprises pour en relire des passages. En attestent les pages écornées ou marquées d’une croix, les paragraphes surlignés en fluo et les phrases soulignées au crayon ou au stylo. Vu son état, je n’oserais plus prêter ce bouquin et ça tombe bien car je ne le fais jamais. « Pour en finir avec Pasteur » n’a pas la permission de s’éloigner de mon bureau.  C’est un ami de papier dont il est hors de question de me séparer, fût-ce provisoirement.
 
Si cet essai m’a profondément marqué à sa parution, c’est évidemment en raison de son contenu fidèle au titre et au sous-titre. À l’époque, j’étais déjà  très ouvert aux médecines naturelles et conscient des errements de la médecine conventionnelle, mais je me faisais encore des illusions sur Louis Pasteur, ce « grand savant » dont j’ignorais les talents de pilleur et de faussaire. Ce fut un choc pour moi de découvrir les turpitudes et la malhonnêteté d’un personnage finalement fort peu reluisant. Éric Ancelet ne se contente cependant pas de donner un grand coup de pied dans le piédestal de la statue Pasteur : il en déconstruit la « théorie du germe » et démontre avec brio qu’elle est une véritable mystification scientifique. S’appuyant sur les propos lucides de Claude Bernard et les travaux injustement oubliés d’Antoine Béchamp, tous deux contemporains de Pasteur, il se réfère également aux découvertes ultérieures (les virus, l’ADN et l’ARN, la flore intestinale…) et expose à quel point la médecine dite moderne est basée sur des concepts dépassés. L’agent infectieux n’est rien, ou infiniment peu, sur un terrain suffisamment sain ! Et d’ailleurs, n’est-il pas abusif d’attribuer aux micro-organismes un caractère pathogène ? Le chapitre où est abordée la complexité du système immunitaire est celui qui m’a le plus fasciné : si notre immunité favorise parfois l’entrée d’intrus  bactériens ou viraux, comment peut-on encore soutenir qu’ils sont des agresseurs et que notre corps se défend belliqueusement contre eux ? Aujourd’hui, le brillant et charismatique Dr Louis Fouché invite à qualifier de « diplomatiques » les relations entre l’Homme et les microbes. Il y a un quart de siècle,   Éric Ancelet proposait déjà d’abandonner  les métaphores guerrières et le vocabulaire militaire pour épouser une vision symbiotique des interactions entre l’être humain et le microcosme. Plus précurseur encore, il ne craignait pas de s’aventurer en territoire sulfureux et de suggérer que les maladies ne sont pas des erreurs de la nature mais au contraire des solutions intelligentes forgées au fil de l’évolution. S’il fait s’effondrer le paradigme pasteurien, « Pour en finir avec Pasteur » propose en effet une toute autre compréhension des pertes de santé,  dans laquelle les facteurs psychiques et émotionnels ne sont plus ignorés. À cet égard, le Dr Ancelet est  à la fois un pionnier de la nouvelle psychosomatique et un digne hériter d’Hippocrate, lequel envisageait déjà le patient  dans sa globalité, sans dissocier le corps et l’esprit.
 
La sagesse hippocratique reposant en bonne partie sur l’adage « Primum non nocere » (d’abord ne pas nuire), il n’est  pas étonnant que l’auteur fustige la plus funeste erreur de Louis Pasteur, celle consistant à prévenir les pathologies infectieuses au moyen de vaccins. La contestation du dogme vaccinal est même le fil rouge du livre que vous tenez entre les mains. Non sans témérité, il va jusqu’à comparer la vaccination à une forme de religion fondée sur un ensemble de croyances éloignées de la vraie science. « Vaccinations : science ou croyance ? » :  c’est précisément sous ce titre que j’ai eu le privilège de publier dans la revue Néosanté, au tout début de son existence,  une série d’articles rédigés par Éric Ancelet. Dans ces contributions, le collaborateur occasionnel de notre mensuel approfondissait son analyse critique de la vaccinologie pour en révéler toute la fragilité des fondements scientifiques, les failles multiples et les incohérences flagrantes.  Mais également les dangers potentiels pour l’individu et les conséquences collectives possiblement dramatiques ! Fin 2021, dans le contexte de la pandémie « Covid-19 », il y a pléthore de médecins et de chercheurs  qui s’insurgent à leur tour contre le monopole sanitaire accordé à la vaccination de masse, en dénoncent les risques inconsidérés et en soulignent la dimension quasi-religieuse. En écoutant et lisant ces nouveaux « hérétiques », appartenant pour certains au gratin scientifique,  je ne peux m’empêcher de penser qu’un modeste  docteur vétérinaire avait pressenti et décrit dès 1998 vers quelle dérive médicale nous entrainerait l’idéologie vaccinale…
 
Terriblement actuel et singulièrement prémonitoire, le livre d’Éric Ancelet prend parfois des allures de noir réquisitoire. Dans son prologue, par exemple, il  écrit que  « les programmes sanitaires internationaux perpétuent sans doute, sous couvert d’humanisme, le plus gigantesque génocide de l’histoire du monde ». Et un peu plus loin, il exhorte le lecteur « à prendre conscience de l’énorme collusion de la recherche et de l’économie marchande », alliance perverse qui conduit selon lui à la domination  du genre humain par une technocratie inféodée à l’industrie pharmaceutique. Quant aux experts désignés pour piloter les politiques de santé, il soupçonne qu’ils soient manipulés et que leur rôle soit « de rendre acceptable l’inacceptable aux yeux de l’opinion publique ». Imprimées au siècle dernier, ces lignes vont immanquablement être taxées de « complotistes » à l’occasion de cette réédition. C’est dire à quel point elles méritent d’être prises au sérieux et d’être envisagées comme le dévoilement de la vérité. Car notre époque de grande tribulation est aussi l’opportunité de grandes révélations potentiellement salvatrices. S’il peut passer pour un prophète du pire, Eric Ancelet est à mes yeux plutôt un annonciateur d’avenir meilleur. J’en veux pour preuve le texte « Pour en finir  avec nos peurs » qui a été sollicité et  mis en exergue par l’éditeur Marco Pietteur. Si on le lit bien, cet ajout à la version initiale n’est pas peu optimiste : il constate que l’escroquerie pasteurienne n’a pu triompher qu’en exploitant les peurs ancrées dans la psyché humaine. Or celle-ci est capable de les chasser et de s’en débarrasser, pourvu qu’elle soit alimentée par de bonnes informations. Idem pour l’article « Virus & immunité : la symbiose ignorée », proposé en annexe et publié à l’origine dans Néosanté.  C’est un très encourageant « nouveau regard sur le vivant » qui énumère de récentes avancées des connaissances allant dans le bon sens, celui des liens intrinsèquement harmonieux entre l’Homme et son environnement. Au diable la diabolisation des particules virales, bienvenue dans le paradigme authentiquement écologique qui les disculpe et qui voit l’immunité comme un « hymne à l’unité », non comme un arsenal guerrier. Bref, je ne crois pas me tromper en supposant qu’Éric Ancelet est, comme moi,  plus confiant aujourd’hui qu’hier sur ce que  nous réserve demain.  La tyrannique imposture vaccinale peut s’écrouler  d’une pièce dès lors que son indéniable inanité et ses épouvantables dangers seront en pleine lumière et visibles de tous.  À mon humble avis, ce moment bénéfique approche et l’ouvrage que vous allez lire aura beaucoup contribué à le faire advenir. C’est un honneur et un bonheur  pour moi de le préfacer.

Yves RASIR, éditeur et rédacteur en chef de la revue Néosanté

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