dimanche 31 mai 2020


« Vous n'avez pas le loisir de choisir 
quand et comment vous allez mourir. 
Vous pouvez toutefois décider 
comment vous aller vivre. » 
Joan Baez 



Samedi 30 mai 2020 - Confinement jour 77 



Voici le soixante-dix-septième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où nous avons constaté que cette épidémie découle d’une grande manipulation. 

Le ciel est d’azur et les hirondelles dansent dans les airs. Les premiers baigneurs s’installent sur la plage. Les vagues lèchent le sable mouillé. Les enfants rient en jouant avec le ressac incessant. 

Qu’est-ce que la confiance ? La définition du Larousse est : « un sentiment de quelqu'un qui se fie entièrement à quelqu'un d'autre, à quelque chose. » L’objet de notre confiance doit être fiable, c’est-à-dire que nous pouvons lui accorder du crédit, de la crédibilité. Toute société, toute relation, reposent d’abord sur la confiance. 

La crise sanitaire vient d’ébranler les derniers murs de confiance qui tenaient encore dans notre société. Depuis longtemps, les politiciens ont perdu toute crédibilité ; ils ne sont plus dignes de notre confiance. Depuis plusieurs années, la confiance envers la police s’est effritée, en effet, l’institution est devenue une force de répression envers les populations. Lointaine est l’idée qu’elle était au service des citoyens. Et maintenant, c’est le tour de la médecine et de la science. 

Les médecins et les scientifiques ont montré lors de cette crise une incompétence patente. Nous avons eu droit à un défilé continu d’experts, de professeurs, de scientifiques, interrogés par les journaux, les radios ou les télévisions pendant la crise du covid-19 et avec une succession de propos contradictoires à donner le tournis. Comme l’écrit justement Laurent Joffrin dans Libération : « Une "grippette" au début, un danger majeur trois semaines plus tard, les masques inutiles soudain devenus essentiels, les tests superfétatoires changés en panacée à un mois de distance, la chloroquine, potion magique pour les uns, poudre de perlimpinpin pour les autres, la "deuxième vague" inévitable devenue friselis à l’usage, le covid phénomène saisonnier disparu à l’été ou spectre toujours présent  : tout et son contraire ».

Le problème demeure que nous confions notre santé à ces gens-là. Les gouvernements ont pris des décisions sous les avis (ou opinions) de ces experts-là. Comment les gouvernements ont-ils choisi dans ce concert contradictoire ? Pourquoi avoir suivi les recommandations de l’OMS dans un premier temps, puis effectuer un virage à 360° pour suivre les injonctions des autres experts ? Finalement, les populations ne savent plus vers qui se fier ! Pour ajouter un peu plus de confusion, l’OMS devient un enjeu politique et hégémonique entre les grandes puissances, un peu comme une arme « bactériologique » afin d’annihiler l’autre faction. Le président américain menace de quitter l’organisation parce qu’elle serait contrôlée par les Chinois. Les Chinois accusent les Américains d’ingérence dans les affaires internes chinoises en utilisant leur leadership au sein de l’OMS. 

Et dans tout cela, où est l’Humain ? Où se trouve l’être unique que nous sommes tous ? Qui se soucie de notre bien-être ? Qui se préoccupe de notre quotidien ? Personne ! Si la société ne s’intéresse plus aux citoyens, alors la société a failli ; la société n’est plus digne de confiance. La crise sanitaire a révélé que la société n’existe plus ; elle est devenue une institution vide. 


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Poème du jour de Patrick 

Il y eut la puissance du fer 
La terre en enfer 
Il y eut la puissance des murs 
La terre en armure 
Il y a la puissance de la peur 
La terre de la terreur 

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Message de Dorothée dans les champs de pavots de Oz à destination des citoyens : 

« Attention ! Ne vous endormez pas dans la prairie narcotique de vos peurs, sinon vous pourriez bien y passer le reste de votre vie assoupie ! »

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Témoignage d’une infirmière
suite à l’article de Yves Rasir de Néosanté du mercredi 27 mai : 


« Bonjour. 

En lisant le très intéressant article sur le port du masque, j'ai eu envie de vous faire part de ma petite expérience : 

Au début des années 60, toute jeune infirmière nouvellement diplômée, j'ai travaillé plus de trois ans dans un service de pneumologie. La grande majorité des patients étaient des tuberculeux en attente de partir en sana dans les Alpes, pratiquement tous contagieux bien évidemment. Les soins strictement infirmiers m'occupaient la matinée seulement.Le reste du temps, je le passais avec les malades car je considérais que leur moral devait quand même être maintenu "presque" au beau fixe. Je parlais beaucoup avec eux et je me souviens que je faisais aussi... des parties de baby-foot.

Pensez-vous que les poignées étaient désinfectées ? Pensez-vous que je me lavais les mains toutes les cinq minutes ou que je portais un masque ? Le bacille était considéré comme virulent pourtant. Je ne me souviens pas avoir vu un cas de contamination parmi les soignants. Je n'y pensais pas et je n'avais pas peur. »

Dans le cadre de la construction d’un dossier pour dénoncer la gigantesque farce pandémique dont nous avons été les dindons, pour "flinguer" le mythe pasteurien du microbe contagieux et pour ne pas revivre cette psychose coronavirale délirante, Yves collecte des témoignages attestant que la contagiosité est un fantasme parascientifique sans fondement. Les personnes qui ont des témoignages similaires à raconter, peuvent les envoyer à info@neosante.eu.

samedi 30 mai 2020


« S'accrocher au connu, 
c'est rester prisonnier de l'ignorance. » 
Yvon Rivard 



Mercredi 27 mai 2020 - Confinement jour 74 

Voici le soixante-quatorzième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où les nouvelles de la planète schizophrénie se contredisent. 

Des nuées s’accumulent à l’horizon au-dessus de la mer. Les vagues viennent s’écraser avec fracas sur la plage. Les hirondelles ont vidé les airs. L’orage gronde vers le lointain. 

Nous effectuons la balade quotidienne après le repas. La température est estivale et le soleil darde de brûlants rayons. Le vent chaud, assez fort, tamise la chaleur ambiante. Nous traversons le parc d'Aguadulce. Bizarrement, les bancs et sièges individuels sont interdits d'accès par des bandes de sécurité rouge et blanc, alors que ceux de la promenade le long de la plage sont accessibles. Nous achetons à la fruteria Susana des raisins blancs sans pépins et une breva. Les brevas d’Almeria, les premières figues fraîches de cette année, de couleur violette pour cette variété, en forme de poire, sont nettement plus grosses que la figue « traditionnelle ». 

À partir d’aujourd’hui, le gouvernement espagnol a décrété un deuil national de dix jours. Ce mercredi, une minute de silence sera respectée dans toute l’Espagne en mémoire des victimes du covid-19. 

« L'État ne peut être conçu sans domination et sans servitude, car il doit vouloir être le maître de tout ce qu'il contient, et l'on nomme cette volonté "la volonté de l'État". » écrit Max Stirner. 

En effet, dans une démocratie parlementaire, l’État a tendance, sous la corruption du pouvoir, à user de domination et de servitude pour maintenir sa volonté sur les citoyens. Dès le moment que vous déléguez une partie de vos pouvoirs à un représentant (un député) vous devenez l’objet de sa volonté. Jamais vous n’aurez la certitude que ce représentant aille dans vos intérêts. Hélas, l’histoire de la démocratie montre que l’intérêt de l’État, des partis, des politiciens, des élites passe avant celui des citoyens. Ceci est un fait. 

Souvent les politiques, pour justifier leurs choix, prétendent qu’ils possèdent des informations dont nous, pauvre citoyen, nous n’aurions pas accès. 

D’abord, comme se fait-il que dans une démocratie, les citoyens ne puissent pas avoir accès à toutes les informations. N’est-ce pas un abus de pouvoir de cacher une partie des renseignements d’intérêt général ? 

Ensuite, ces soi-disant informations proviennent d’experts qui suivent une certaine idéologie, souvent en adéquation avec celle des gouvernements. Il suffit de voir comment les gouvernants ont géré l’épidémie du covid-19. Quand l’OMS va dans leur sens, ils utilisent ses recommandations, mais lorsque l'OMS va contre leurs intérêts, ils choisissent de ne pas tenir compte de ses conseils. 

Enfin, maintenant avec Internet, l’information est disponible pour tous. Il suffit d’effectuer des recherches pour trouver une réponse à peu près sur tous les sujets. Sur les données top secret et confidentielles, elles sont souvent partisanes, sans grande pertinence parce que souillées par l’idéologie et d’aucune utilité pratique. 

En cette fin d’épidémie, il est temps de revoir nos concepts de démocratie. Comment voulons-nous vivre ensemble ? Est-ce que l’intérêt général représente une pertinence à l’heure actuelle ? En effet, dans un monde interconnecté, où nous pouvons aller presque partout, la nation est-elle la forme pertinente pour unir une communauté ? N’est-il pas plus raisonnable d’unir tous les Humains au sein de la planète afin de trouver des solutions ensemble ? 

L’épidémie du covid-19 est l’exemple du dysfonctionnement des nations. Pour le même virus, pour la même épidémie, chaque nation a effectué des choix différents. Chaque pays a mené sa lutte seul contre les autres. Chaque gouvernement a usé des méthodes les plus douteuses, par l’usage d’armes législatives, pour mettre en place sa méthode pour éradiquer l’épidémie et ceci contre l’intérêt de ses propres citoyens.

Le discours poignant d'un père au mariage de son fils gay...

jeudi 28 mai 2020


« La guerre est un fruit de la dépravation des hommes ;
c'est une maladie convulsive et violente du corps politique ;
il n'est en santé, c'est-à-dire dans son état naturel,
que lorsqu'il jouit de la paix. »
Denis Diderot



Mardi 26 mai 2020 - Confinement jour 73

Voici le soixante-treizième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où les lois s’accumulent au détriment de chaque citoyen.

Le ciel se voile un peu en ce début de matinée. La température reste estivale. Le vent se repose quelques heures avant de reprendre de la vigueur. Les ressacs de la mer parviennent jusqu’à nos fenêtres grandes ouvertes. Les hirondelles jouent à la ronde des airs.

Quelques nouvelles de la planète schizophrénie.

Hier, le ministre du tourisme déconseillait les Français de venir en Espagne pour les vacances de cet été. Ce matin, un autre ministre le contredit en prétendant que l’amélioration de la situation sanitaire espagnole permettait aux Français de venir sur la péninsule. Il n’y a rien à comprendre, les discours ne sont finalement qu’un bruit de fond qui repose sur rien. Évanescentes, les paroles s’envolent d’une heure à l’autre sans plus de consistance qu’un parfum léger qui s’évanouit la nuit venue. Tout cela serait risible s’il n’y avait pas des conséquences à leur parlotte inconséquente ; des revenus pour les gens et de la détente pour d’autres. Après avoir vécu emprisonnés pendant deux mois, il est légitime que les citoyens aspirent au retour à la normale.

Hier, l’OMS déclarait que l’épidémie perdait de sa force et qu’elle reculait presque partout, et qu’une seconde vague du covid-19 était fort peu probable. Ce matin, l’ORS (Organisation Régionale de la Santé en France) faisait l’annonce inverse. Elle prétendait que l’épidémie est loin d’être vaincue et que tout restait encore à faire. Ce qui m’étonne, lorsque cela arrangeait les politiciens, ces derniers brandissaient les paroles de l’OMS comme l’évangile. Mais lorsque cela les dérange, ils font fi des recommandations de l’OMS. Le virus est devenu un prétexte dans le jeu politicien. Le sort des populations importe peu pour eux.

Au début de l’épidémie, et lors du pic du covid-19, les gouvernements n’ont pas recommandé le port du masque en suivant les conseils de l’OMS. Puis, depuis le déconfinement, à l’encontre des recommandations de l’OMS, les autorités imposent le port du masque alors que l’épidémie s’étiole petit à petit. Il n’y a rien à comprendre dans ces décisions qui n’ont rien à voir avec le coronavirus, en effet, elles ne sont qu’une petite vengeance des politiciens à l’encontre des citoyens. Il n’y a rien de plus dépersonnalisant que le masque. Il recouvre une partie du visage et efface toutes expressions humaines de la figure. Si nos gouvernants voulaient créer des robots, ils n’auraient pas trouvé mieux. Heureusement, certains se sont réapproprié le masque pour l’individualiser grâce à des motifs de couleurs. Néanmoins, le fait demeure ; les masques nous protègent aucunement du virus, et dénaturent les citoyens.

Pour revenir à la schizophrénie, elle est une pathologie chronique complexe qui se traduit schématiquement par une perception perturbée de la réalité, par des manifestations productives, comme des idées délirantes ou des hallucinations, et par des manifestations passives, comme un isolement social et relationnel. En pratique, elle peut être très différente d’un patient à l’autre, selon la nature et la sévérité des différents symptômes qu’il présente.
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« La puissance de notre esprit rationnel nous donne la possibilité de nous déchirer les uns les autres, individuellement et collectivement, à moins que le cœur ne nous guide dans notre vie quotidienne. L’amour n’est pas seulement essentiel au bonheur de l’homme, l’amour est essentiel à sa survie. Et en plus, il rend la vie beaucoup plus agréable. »

Livre « Bonjour Bonheur » de Ken Keyes Jr
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Réflexions

Les modes de vie liés au confinement ont amené bien des hommes à nier la vie en elle-même. La dignité et la cohérence se sont envolées.

Les conséquences en cascade du confinement, du déconfinement et des incertitudes vont probablement perdurer longtemps. Le plus difficile sera de retrouver l’équilibre, suite au sentiment de contrôle sur la vie quotidienne. Je m’étonne que les citoyens aient supporté les déceptions à répétition sans ruer dans les brancards. Nombre de personnes ont préféré se sécuriser en acceptant l’interprétation des dirigeants, des politiciens et des médias plutôt que de chercher à se forger leur propre opinion. En période de confinement, le temps disponible leur aurait permis d’effectuer des recherches sur la toile Internet mondiale pour être en direct avec la « vérité » en évitant ainsi de se monter la tête avec les rumeurs et les informations effrayantes diffusées en boucle par les télévisions.

Durant le confinement, tout ce sur quoi les citoyens basaient leur vie a été annulé, balayé. Comment ont-ils pu accepter cette nouvelle réalité et s’avouer vaincus ? Les peurs irraisonnées me semblent la principale explication. Mais vivre une vie « végétative » est-ce vivre ? Multiplier les précautions a accentué les peurs au détriment de la confiance en la vie. L’essentiel de ce qui fait la vie humaine a été relégué au rang le plus subalterne.

Quels pourront être les antidotes pour pallier les conséquences de ces processus de confinement et les répercussions psychologiques ?
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Dr Jean-Michel CRABBÉ
Qualifié en Médecine Générale et biologie appliquée aux sports
21 C, rue Jean Wyrsch
25 000 Besançon
tél : +33 3 81 50 39 93 – gsm : +33 6 80 20 32 48

Conseil de l’Ordre des Médecins du Doubs,
Copie : M. Pierre Laurent, L’Est Républicain,
Besançon, le 13 mai 2020


Monsieur le président, mes chers confrères,

Dans le contexte épidémique covid-19, j’ose rappeler des faits incontestables qui devraient être connus de tous à propos des épidémies.

Au début du XXe siècle, au plus fort de l’épidémie de tuberculose, un confrère a écrit ceci : « Au sanatorium de Bligny, où tout le monde vit en promiscuité avec les malades, le Dr Guinard n’a jamais vu, ni dans le personnel, ni dans les familles du personnel, un seul cas de tuberculose pouvant être attribué à une contamination dans un service du sanatorium. » (Larousse médical illustré 1924, page 1258/1400).

Dans les années 1920, le personnel médical soignait les tuberculeux sans gants, sans masques, sans matériel à usage unique, et il n’était pas contaminé. Après la Deuxième Guerre mondiale, alors que l’épidémie régressait, les autorités sanitaires ont présenté la tuberculose comme une maladie très contagieuse, imposé des règles sanitaires rigoureuses, et rendu obligatoire la vaccination par le BCG sans apporter la preuve de son utilité (La Recherche, n° 356, septembre 2002).

En 2003, dans un service parisien de patients immunodéprimés, un cas de tuberculose très contagieuse chez un soignant n’a donné lieu à aucune contamination parmi les 180 patients très fragiles et les membres du personnel soignant exposés (BEH n° 10-11, 18 mars 2003).

Comme une majorité écrasante de mes collègues et du personnel soignant, j’ai exercé 45 ans dans le milieu médical sans protections particulières, j’ai traversé des dizaines d’épidémies de grippe très contagieuses sans vaccin, sans jamais être contaminé par la grippe ou par aucune autre maladie transmise par un patient. Comme mes collègues, j’ai constaté que la majorité des maladies infectieuses ne sont absolument pas contagieuses et que dans les familles, il y a rarement plus d’un malade à la fois. Nous sommes tous exposés quotidiennement à des milliards d’agents infectieux sans jamais contracter la moindre maladie, y compris à un âge très avancé.

L’histoire des grandes épidémies (Pr J-Ch Sournia, revue du Palais de la découverte – Vol. 15 – N° 146) nous enseigne que les phénomènes de contagion – peste, choléra, tuberculose, etc. – n’ont jamais respecté les lois statistiques que nos épidémiologistes utilisent pour justifier des règles de confinement et d’hygiène à toute la population.

Il est amplement démontré que la notion de contagion pastorienne, qui fait la loi aujourd’hui, est inexacte et appliquée sans aucun discernement. En pratique, le terrain est essentiel.

De nombreux facteurs fragilisent un individu. Certains sont endogènes comme l’âge, les spécificités génétiques, les antécédents, les carences, l’hygiène individuelle. D’autres facteurs sont exogènes comme les stress physiques, l’épuisement professionnel et le travail de nuit, l’exposition à des toxiques et la pollution atmosphérique, les effets secondaires de médicaments ou de vaccins. Même un stress psychologique diminue l’amplitude respiratoire, provoque une stagnation de l’air alvéolaire et favorise la pullulation du bacille de la tuberculose et d’autres agents infectieux comme ce coronavirus.

Depuis très longtemps, on sait que la meilleure vaccination, c’est un ou deux ans d’allaitement maternel, grâce auquel la mère transmet ses propres cellules immunitaires à l’enfant qu’elle allaite (Pouvert C. et coll., Immunologie fondamentale et immunopathologie, Marketing, 1991).

La situation actuelle est une perversion de la médecine, une maltraitance de populations entières privées de véritables soins et livrées au pouvoir arbitraire, non des médecins de terrain expérimentés, mais de l’administration et de la police. Cette fausse conception des épidémies et de la contagion est le prétexte à la mise en place d’un système répressif à l’échelle de la planète. Ce système maltraite les jeunes, les travailleurs, les personnes âgées, il réduit l’humanité en esclavage, il neutralise les relations sociales et familiales indispensables à la vie et crée une hystérie collective.

Aujourd’hui, les hommes sentent que notre société va mal, et ils ont peur. Le non-sens règne partout avec le scientisme, le consumérisme, l’inversion des valeurs traditionnelles, la violation des lois de la nature, la perversion de la notion de famille et de communauté. Le respect des lois naturelles, cela s’appelle la Sagesse, et quand l’humanité viole la Sagesse, elle se met en danger. Alors, avec ou sans confinement, l’humanité s’expose à être ravagée par une épidémie.

Recevez mes meilleures salutations confraternelles,

Dr Jean-Michel Crabbé
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[Corona Circus]
Trois raisons de (re)jeter le masque

Pandémie, fin de partie ! Comme l’avaient bien prévu le Pr Didier Raoult et quelques autres spécialistes clairvoyants, le Covid-19 s’est comporté comme une banale virose saisonnière et n’a pas résisté au retour des beaux jours. L’hiver n’a pas été rigoureux mais il a été long, les températures ne remontant vraiment qu’à partir du 15 avril. Et c’est précisément à partir de ce moment-là, avec l’arrivée du printemps climatique, que le nombre de cas a piqué du nez et que la très relative affluence dans les hôpitaux – en Belgique, l’occupation des lits en soins intensifs n’a jamais dépassé 60% - s’est brusquement tarie. L’épidémie est terminée depuis un bon mois et il n’y aura pas de deuxième vague, cette autre divagation née dans l’imagination des experts conseillant le pouvoir. Maintenant, la question est de savoir si l’on va retrouver la 7ème Compagnie, je veux dire la grippe annuelle qui a mystérieusement disparu des statistiques françaises de mortalité, comme le révèle l’article de notre collaboratrice Pryska Ducoeurjoly que nous avons mis en ligne . Quoi, ce n’est pas possible, on aurait aussi amalgamé ce fléau prétendument dévastateur avec la bonne vieille « crève » hivernale ? Il n’est pas interdit de le penser. Pour rappel (voir mes infolettres précédentes), certaines études montrent que 80% des syndromes grippaux hivernaux ne sont pas associés au virus Influenza. Et d’autres travaux indiquent que la famille des virus Corona intervient dans 7 à 15% des infections respiratoires qualifiées de grippes. Or celles-ci dégénèrent fréquemment en pneumonies typiques ou atypiques.

Tous covidés ? 

Les complications de cette deuxième catégorie, caractérisées par une dyspnée prononcée malgré une faible atteinte pulmonaire et des images thoraciques en « verre dépoli », étaient déjà observées en automne en Italie, mais aussi dans l’Est de la France et aux États-Unis dès le mois de novembre. En Belgique, certains chercheurs ont retrouvé la trace du SRAS-Cov-2 dès le début du mois de février. Il est par conséquent probable que cette grippe saisonnière un peu inhabituelle rôdait déjà sous nos latitudes depuis un bon bout de temps. Et donc que son taux de létalité – évalué pour l’instant à 0,5% en étant parti de 5 % - devrait encore être revu à la baisse grâce à l’augmentation des tests sérologiques. L’autre jour, je discutais avec ma vieille voisine de 78 ans qui avait dû se faire amener en ambulance fin octobre et qui m’a raconté ses symptômes : si ce n’était pas un Covid, c’était très bien imité ! Une amie m’a également parlé de sa grippe de janvier accompagnée de pertes de goûts et d’odorat, deux signes cliniques qui ne sont pas particuliers au Covid mais qui ont été maintes fois signalés cette année. Moi-même, je me souviens avoir été sérieusement grippé au début de l’automne, période où je suis assez sensible parce que c’est la pleine saison des acariens et que ce contexte environnemental (les premiers froids, plus l’omniprésence des arachnides) réveille un douloureux traumatisme de ma prime enfance. Je me rappelle m’être réveillé plusieurs nuits essoufflé et avoir dû faire des exercices de cohérence cardiaque pour réguler ma respiration et retrouver le sommeil. Bref, on peut se demander si beaucoup d’entre nous n’ont pas été « covidés » sans le savoir et si cette étiquette n’a pas été collée – en sus de tous les autres diagnostics abusifs et du géronticide commis dans les Ephad - sur la très traditionnelle grippe annuelle. Pryska va essayer de retrouver la 7ème compagnie et nous vous tiendrons au courant.

La jugeote de mon coiffeur

En attendant que les chiffres parlent, il faut bien endurer la prolongation du Corona Circus et se farcir le dernier numéro de ce spectacle navrant, celui de la paranoïa grotesque nous incitant, voire nous contraignant, à bien garder nos distances et à porter un masque pendant le déconfinement. Hier, j’ai enfin pu retourner chez le coiffeur. Respect des consignes oblige, Umberto m’attendait affublé d’un masque blanc très élégant mais il ne m’a pas demandé d’en mettre un. Cool, j’aurais été capable de faire demi-tour et d’attendre encore jusqu’à l’été avant de me faire couper les tifs. Son indulgence m’a soulagé car si le port des cheveux longs m’a rappelé ma jeunesse sixties et seventies, je commençais à en avoir marre de les avoir dans les yeux. Engageant la conversation, j’ai demandé à mon figaro s’il se souvenait avoir déjà « chopé » le rhume ou la grippe d’un de ses clients. « Jamais en 25 ans de métier », m’a-t-il répondu, « car j’ai une bonne immunité et je ne tombe jamais malade ». Intéressant, non, ce témoignage attestant que des centaines, voire des milliers de contacts rapprochés avec des porteurs de microbes n’ont aucune influence sur un terrain robuste ? Encouragé par son bon sens, je lui ai parlé de la controverse Béchamp/Pasteur et lui ai dit que moi, je ne croyais pas du tout à la contagion. Que j’y croyais si peu que j’étais prêt à passer tout un mois en compagnie d’une jolie covidée et à l’embrasser à longueur de journée, avec la certitude de ne rien attraper. Ça l’a bien fait rire et il a eu cette réplique épatante : « Logique que tu n’attraperas rien puisque tu auras pris ton pied sans penser à autre chose ». Franchement, en entendant ça, je me suis dit que la compréhension de la santé était bien plus répandue dans les salons de coiffure que dans les facultés de médecine. Car les médecins, il ne faut pas trop compter sur eux. Après avoir pleuré sur la pénurie des masques, ils sont nombreux - j’ai reçu beaucoup d’échos allant dans ce sens – qui l’arborent en consultation, l’imposent à leurs patients et leur conseillent de le porter en permanence. Mais bon sang, leur arrive-t-il encore de réfléchir et de lire autre chose que les slogans officiels ? Voici à leur intention, mais aussi à la vôtre, trois bonnes raisons de ne pas porter cet objet ridicule et de le jeter à la poubelle.

Le masque, ça ne protège pas

Quand il n’y en avait pas assez, les politiciens et les experts nous disaient que les masques ne servaient pas à grand-chose. Maintenant qu’une industrie locale a été relancée et que les pays à bas coût salarial inondent le marché, les mêmes nous certifient que les bouts de tissu ou de plastique protègent efficacement. Qu’en est-il exactement ? En fait, il n’est pas scientifiquement démontré que le port du masque présente un quelconque intérêt sanitaire.Des citoyens canadiens ont passé en revue la littérature médicale et ils n’ont trouvé aucune évidence plaidant pour le port du masque. Voici le « rapport technique » où ils ont compilé les études prouvant plutôt le contraire. De son côté, sur le blog où il déconstruit méthodiquement le « mythe infectieux », le scientifique David Crowe a pris la peine de lire les quelques études favorables au masque et a trouvé qu’elles étaient entachées de biais de confusion, notamment le fait que les groupes contrôles étaient composés d’individus en meilleure santé que les groupes observés. Sa conclusion ? « Il y a une large évidence contre le port du masque par la population générale, généralement vu comme inefficace et pouvant contrarier les autres mesures préventives ». David Crowe a aussi retrouvé les opinions formulées par certaines sommités médicales estimant que la propagation du virus ne pouvait pas être freinée par la généralisation du masque. Piquant : il a même retrouvé une déclaration de l’OMS datée du 6 avril et selon laquelle il n’y a pas de bénéfice avéré à porter un masque en public, ni entre personnes en bonne santé ni lors de leurs contacts avec des gens malades. C’est d’ailleurs sur cette absence de preuve que le Danemark s’est appuyé pour… déconseiller le port du masque ! Seul pays européen à ne pas émettre une telle recommandation, le royaume scandinave a en effet choisi l’option inverse et a dissuadé sa population de sortir masquée. Le microbiologiste Hans Jorn Jepsen Kolmos, un des experts conseillant le gouvernement danois , l’a justifiée ainsi : « Ce n’est pas une question de croire au masque ou pas (…). La position des autorités sanitaires est que, pour l’instant, nous n’avons pas de preuve clinique, scientifique, disant que les masques peuvent protéger efficacement le grand public ». (Journal International de Médecine, 22 mai 2020). Préférer la science à la croyance, n’est-ce pas raisonnable ?

Le masque, c’est mauvais pour la santé

Ce pavé a été lancé dans la mare par le Dr Russel Blaylock. Dans un article qui a fait le tour de la toile, ce neurochirurgien américain réputé déclare carrément que « les masques faciaux peuvent poser de sérieux risques pour la santé » de ceux qui les portent. En premier lieu, il désigne les personnes âgées fragiles et les personnes atteintes de maladies respiratoires, telles que la bronchite chronique obstructive, l’emphysème ou la fibrose pulmonaire. Pour cette catégorie de patients, le port du masque entraîne potentiellement une grave détérioration de la fonction pulmonaire. Cela inclut également les patients atteints de cancer du poumon et les personnes ayant subi une chirurgie pulmonaire, en particulier avec une résection partielle ou l’ablation d’un poumon entier. Mais le Dr Blaylock va beaucoup plus loin : il estime que les gens en bonne santé masquées sont également à risque car elles sont exposées à un risque accru… d’infection ! Des études ont en effet montré que l’hypoxie (baisse de l’apport d’oxygène) peut inhiber les lymphocytes T CD4+, les principales cellules immunitaires mobilisées lors des infections virales. « Cela prépare le terrain pour contracter toute infection, y compris Covid-19, et rendre les conséquences de cette infection beaucoup plus graves. » Dans son document, David Crowe mentionne aussi deux études scientifiques accablantes. La première montre que le personnel hospitalier portant un masque fermé « attrape » plus facilement la grippe que les autres travailleurs de santé porteurs d’un simple masque chirurgical. Les analyses en laboratoire ont confirmé que la pénétration de particules virales était de 97% pour le masque fermé, contre 44% pour les masques médicaux. L’air de rien, voilà encore un immense caillou dans la chaussure de la théorie pasteurienne ! La seconde étude indique que les soignants (médecins, infirmières, paramédicaux...) engagés dans la bataille contre le Covid-19 ont constaté un accroissement de la fréquence et de la sévérité de leurs maux de tête, symptômes notoires d’un déficit en oxygène. Sans être versé en physiologie, on peut aisément comprendre que se boucher la bouche et le nez gêne la respiration et n’est pas sans effets négatifs et contre-productifs. Puisque la recherche scientifique en fournit les preuves, il faudrait détruire les stocks de masques ou les renvoyer à l’expéditeur au lieu de propager, à grand renfort de propagande, la fausse idée que cet équipement contribue à l’hygiène de vie. C’est exactement le contraire. 

Le masque, les médecins s’en passaient bien

Il y a très longtemps de cela, à une époque dont on se souvient à peine, c’est-à-dire il y a quelques mois, les disciples d’Hippocrate recevaient ou visitaient leur patientèle sans porter de masque ni de gants, sans éviter les contacts physiques et sans s’arroser de gel hydro-alcoolique. Depuis toujours, les médecins de terrain affrontent les épidémies sans protection particulière. Tombaient-ils malades pour autant ? Évidemment que non ! Ces dernières années et surtout dans mon infolettre du 20 mars 2019, j’ai soulevé ce paradoxe : lors des épidémies de grippe, les toubibs ne contractent pas cette infection pourtant considérée comme hautement contagieuse. Ils devraient tomber comme des mouches, succomber massivement à l’agent viral qu’ils côtoient tous les jours, s’aliter à leur tour et déserter leurs cabinets, mais non, ils restent au poste et ne semblent nullement affectés par l’ « ennemi invisible ». Si c’était le cas, ça se saurait car il manquerait cruellement de praticiens lors des pics hivernaux de syndromes grippaux. Question à la hiérarchie de l’église pasteurienne : comment expliquez-vous ce grand mystère de votre foi ? Question subsidiaire : comment expliquez-vous que le Covid-19, contrairement à ce qui est rabâché dans les médias, ait fait si peu de victimes dans le corps médical ? Depuis le début de la « pandémie », le château de cartes de la théorie du germe craque de toute part et le virus à couronne est en train de révéler que la contagiosité est une absurdité sans fondement : le microbe ne peut absolument rien sur un terrain suffisamment sain. Heureusement, il y a des médecins qui en prennent conscience. Et d’autres qui le pensaient déjà tout bas et qui osent désormais l’affirmer très haut. Le Dr Jean-Michel Crabbé est de ceux-là. Collaborateur occasionnel de la revue Néosanté et auteur du livre « Tempête sur le diabète », ce généraliste de Besançon n’a guère apprécié l’injonction à se masquer et il a pris sa plume pour le faire savoir au Conseil de l’Ordre. Ci-dessous, je partage et reproduis sa lettre car elle pose bien le débat et contient quelques arguments percutants. Face à la tuberculose, les médecins d’antan étaient également et curieusement « immunisés » bien qu’ils combattaient sans rien - à mains, bouches et narines nues - le très contagieux bacille ! Voilà le genre de prises de parole qui font réfléchir et qui pourraient, si elles se multipliaient, faire vaciller la dogmatique médecine académique emprisonnée dans ses croyances d’un autre âge. Il n’est que temps, comme nous tous, de la déconfiner complètement !
Yves Rasir

[www.neosante.eu/3-raisons-de-rejeter-le-masque/]
[www.neosante.eu/ou-est-passee-la-grippe-saisonniere-enquete-sur-les-statistiques-du-nombre-de-deces-lies-au-coronavirus/]

mercredi 27 mai 2020

If this time...



« Tu es fait de cent mille milliards de cellules.

Nous sommes, chacun, une multitude. »

Carl Sagan

 

 

 

Lundi 25 mai 2020 - Confinement jour 72



Voici le soixante-douzième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où la confiance s’est envolée.

Des nuées s’effilochent à l’horizon au-dessus d’une mer agitée. Le Soleil se voile et les hirondelles dansent dans le ciel. Quelques baigneurs s’aventurent sur la plage et dans les vagues vigoureuses. Aujourd’hui, la province d’Almeria est entrée dans la phase 2 de la « descalada » (le déconfinement à l’espagnol). Pour résumer, la phase 2 est pareille que la phase 1 pour les gens. Quelle amélioration !

Souvent, j’entends dire que l’État d’Urgence Sanitaire a été mis en place pour l’intérêt général. Mais qu’est-ce que l’intérêt général sinon l’intérêt conforme à l’idéologie du moment et du gouvernement en place. L’intérêt général permet une atteinte aux libertés et aux droits des personnes et ceci soi-disant pour le bien de tous. Qu’est-ce que le bien de tous ? Si l’intérêt général atteint ma liberté ou un de mes droits, pouvons-nous appeler cela « bien de tous » puisque je suis exclu de ce bien général. Si l’État me prive d’une partie de mes propriétés pour l’intérêt général, je me sens lésé, alors est-ce vraiment pour le bien de tous puisque ma personne est lésée contre mon gré pour l’intérêt des autres. De plus, qui me dit que tous les autres sont d’accord avec cette privation d’une partie de mes propriétés. Alors certains me rétorqueraient, c’est pour le bien de la majorité. Certes, mais la majorité ne correspond pas à l’intérêt de tous, puisque la majorité représente qu’une partie de ce « tous ».

Ces derniers temps, sous l’impulsion de l’épidémie du covid-19, les gouvernements sont pris d’une orgie de lois, d’ordonnances, etc. sous couvert de l’État d’Urgence Sanitaire. Mais est-ce que ces lois sont justes ? Lorsque les gouvernements légifèrent en dehors des parlements pour être plus efficaces, n’est-ce pas une dérive arbitraire ? Comment les gouvernements peuvent-ils être sûrs de leurs textes de loi sans passer devant les chambres législatives, devant les juristes et devant les institutions de contrôle démocratique ? Surtout, lorsque tous ces textes législatifs sont effectués dans la précipitation, dans l’urgence du moment. Depuis le début de l’épidémie du covid-19, toutes les décisions des gouvernements ont été arbitraires sous la contrainte de l’idéologie hygiéniste de sauver des vies. Combien de morts pour sauver ces vies-là ? Pourquoi ces vies-là seraient plus importantes que celles des autres ? Si la qualité de la vie devient pire, est-il justifié de mettre les populations sous l’État d’Urgence Sanitaire ?

Je reviens à ma question, quand savons-nous qu’une loi est juste !

D’abord, une loi est juste lorsqu’elle n’exclut personne. En effet, la société doit être inclusive, c’est-à-dire accepter toutes les personnes quels que soient ses origines, la couleur de sa peau, son âge, son genre, son orientation sexuelle, etc… en bref, toute la diversité humaine ; sinon, elle n’est plus vraiment une société humaine. Elle devient une association humaine exclusive, un club élitiste et elle ne peut plus être considérée comme une communauté.

Ensuite, une loi est juste lorsqu’elle s’adresse à tous sans aucune exception. Aucun texte législatif ne doit traiter d’un cas particulier, d’une catégorie ou d’une tranche d’âge, etc. Chaque fois qu’un législateur a créé des lois pour des minorités, c’est pour mieux les stigmatiser, pour les enfermer dans des étiquettes, des cases et, finalement, cela se retourne contre ces minorités. Le législateur doit considérer l’ensemble des personnes comme unique ; si tous nous sommes uniques, comment pouvons-nous être placés dans des cases ou des étiquettes. Je suis uniquement moi. Je ne suis pas un homme, parce que je ne sais pas ce que cela veut dire être un homme pour l’autre, je le sais uniquement pour moi. Comment un juge ou un législateur pourrait savoir ce que représente un homme pour moi puisqu’il n’est pas moi ?

Enfin, une loi est juste lorsqu’elle ne s’occupe pas de ce qui m’appartient en propre. Pourquoi la loi devrait-elle normaliser les relations entre les personnes ? Pourquoi devrait-elle décider qui peut se marier, quand, avec qui et comment ? Pourquoi la loi devrait-elle m’assigner un sexe ? En quoi mes organes génitaux sont-ils pertinents dans la vie en société ? Pourquoi la loi devrait-elle fixer pour moi l’âge de ma maturité, alors qu’elle m’est personnelle et qu'elle est différente pour chacun d’entre nous ? Pourquoi un bébé n’est-il pas un citoyen à part entière de notre société avec tous les droits lui afférents ? Pourquoi la société devrait-elle organiser ce qu’est une famille ? Ne sommes-nous pas des êtres vivants libres pour organiser notre vie comme nous l’entendons ?

Pour conclure, une loi est juste lorsqu’elle est valable pour chacun d’entre nous, pour tous sans exception.

Actuellement, les lois s’accumulent, elles sont construites à la va-vite, parfois sous le coup de l’émotion, sans réflexion, souvent pour satisfaire les besoins de vengeances. Ces lois ne représentent rien, ni l’ensemble de la communauté, ni la société. Prétendre que la loi doit régler tous les problèmes est un fantasme, un fantasme de toute puissance que possèdent les politiciens. Ils vont créer un texte législatif dans la précipitation pour calmer les mécontents, puis finalement, ils n’auront rien réglé et les problèmes resteront en entier jusqu’au nouveau problème suivant. A ce moment-là, les politiciens proposeront, soit de faire une nouvelle loi, soit d’alourdir les sanctions, sans prendre conscience que ce qui n’a pas eu d’effet une première fois n’aura pas plus de résultat une deuxième fois.

Lorsque les gouvernements ne respectent plus les individus comme des êtres vivants uniques et irremplaçables, alors les États dérapent pour le pire et uniquement pour le pire. Hélas, l’épidémie du covid-19 en est un exemple parmi d’autres.

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Premier contact

Nous avons regardé hier, pour la troisième fois pour moi depuis sa sortie en 2016, le film « Premier contact » [Arrival] réalisé par Denis Villeneuve.

L'arrivée de mystérieux vaisseaux spatiaux en douze lieux sur la Terre déclenche une crise internationale qui risque de mener à une guerre mondiale. Recrutée par l'armée américaine, Louise Banks, une brillante linguiste, tente de communiquer avec les extraterrestres. Sur une trame qui tient en haleine, une brillante réflexion métaphorique sur notre époque d'état d'urgence permanent se dévoile. Le parallèle avec la crise liée à la venue du coronavirus actuel est flagrant. La folie des dirigeants va crescendo, les peurs irraisonnées provoquent des émeutes, des pillages, des exactions en tous genres totalement injustifiés puisque les Extra-terrestres se montrent engageants en restant confinés dans leur vaisseau. Face à leur présence (Heptapodes, virus) et leurs messages indéchiffrables (médias, politiciens), les réactions dans le monde sont extrêmes et totalement démesurées. La figure de l’autre, différente, l’altérité des Heptapodes, est rejetée et cachée par un masque de méfiance extrême et de rejet de la part des populations.

Avec les mois qui passent, nous voyons que les Heptapodes ne sont pas une menace pandémique pour la race humaine. Les Hommes sont arrogants dans le sens où ils s’attendent à ce que des Aliens qui arrivent correspondent à leurs dépendances mentales vis-à-vis de la vision de leur existence. Ils projettent sur les extraterrestres leurs attentes humaines. La confiance dans l’inconnu est totalement écartée, les Humains vivant de plus en plus illusoirement dans une sécurité psychologique erronée. Tel un mantra, l’anaphore hypnotique, répétée en boucle par les armées et les politiciens, entretient la crise. Avant même de comprendre que le présent va influencer l’avenir de façon irrémédiable, avant même d’appréhender les ressorts scientifiques du virus, les dirigeants s’embarquent dans des scénarios dysfonctionnels, dans la précipitation, qui ne font qu’empirer les choses au niveau des populations.

Induire un lien chronologique entre les Heptapodes (ou le virus) et le déroulement des mesures de gestion de la crise (confinement) trompe le réel dans un engrenage de panique (liberticide), obsessionnelle et décentrée, injustifié par la réalité des faits. Les rapports conflictuels se cristallisent autour de la venue des Heptapodes (virus), des boucs émissaires bien opportuns pour cacher que nos sociétés sont malades. Les Heptapodes (virus) ouvrent une porte pour l’avenir, les Humains refusent de la franchir préférant la lier à leurs peurs et leur méfiance maladives.

Le film se montre toutefois puissamment optimiste alors que la crise actuelle surfe sur le pessimisme. Pour que les politiciens et tous les dirigeants en règle générale puissent élargir leur vision du citoyen, il faudrait qu’ils se glissent dans sa peau pour être apte à saisir son altérité. Pour prouver et contrer les intentions mauvaises des aliens (du virus), les militaires (les politiciens) prennent fréquemment comme référence les actions dysfonctionnelles d’une minorité d’hommes alors que celles de la quasi-totalité de la majorité des hommes sont fonctionnelles.

Louise enlève sa combinaison et son masque pour mieux aller à la rencontre des Heptapodes, elle prendra le risque de respirer leur atmosphère et de s’abandonner totalement à leur volonté… et elle est toujours vivante… Pour dialoguer, les politiciens (les militaires) devraient briser les barrières qui nous séparent et accepter les risques que cela comporte ; ôter leurs protections dans leur tour de Babel et faire le pari de l’inconnu, supposer de l’altruisme chez l’autre, lui faire confiance, lui témoigner de l’empathie, quand bien même ils n’en auraient jamais fait l’expérience… L’épais manteau de brume qui enveloppe les ego devrait alors se dissiper.

L’intensité et le chaos des événements dans le film (et actuellement) sont marqués par des informations anxiogènes, souvent invérifiées, amplifiées et exagérées, aux sources de plus en plus nombreuses, qui provoquent la panique en prenant possession de la planète. La réaction des populations se forme sur le contenu des médias avant toute forme de réelles connaissances. Le caractère contagieux de la peur a la vie belle ; l’affect des dirigeants et des citoyens se trouve dénué de rationalité. L’humanité est son propre ennemi, elle prête aux Heptapodes (virus) des intentions uniquement imaginées et imaginaires qui altèrent la réalité.

Quand les Humains œuvreront-ils dans la même direction ?

dimanche 24 mai 2020


« Il y a trois sortes d'hommes politiques :

ceux qui troublent l'eau ;

ceux qui pêchent en eau trouble ;

et ceux, plus doués, qui troublent l'eau

pour pêcher en eau trouble. »

Arthur Schnitzler

 

 

 

Samedi 23 mai 2020 - Confinement jour 70



Voici le soixante-dixième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où l’OMS déconseille le port du masque et des gants par les personnes en bonne santé dans les espaces collectifs.

Le ciel s’illumine dès le matin de bonne heure. La température est restée élevée pendant la nuit. L’été semble s’installer pour de bon sur la côte d’Almeria.

Notre société est malade, elle n’est pas atteinte par le covid-19. Cette épidémie a mis en lumière de nombreux dysfonctionnements. D’abord, il est maintenant évident que l’individu, l’être unique que nous sommes tous, n’est pas le centre de notre démocratie. Je peux même affirmer qu’il a la position la plus basse dans l’échelle des valeurs de notre république. La première position, ce sont les idéologies ; c’est-à-dire que la hiérarchie prime sur tout, les politiciens tenant le haut du pavé. La deuxième est la vie ; pas n’importe quelle vie, une vie floue, une vie sans contours, une vie robotisée, une vie collective ; une vie aussi informelle, sans particularités, sans saveurs, sans différences, uniforme et normalisée. La troisième est la nation ; tous les sacrifices sont réclamés au nom de cette idée, la liberté, notre existence, nos biens et nos richesses.

La crise sanitaire du coronavirus met en évidence que les gouvernements n’ont rien à faire, rien à foutre, des citoyens. Ils s’en moquent. Ils ont mis en place des mesures contraignantes et coercitives afin d’imposer leur contrôle et leur maîtrise des populations. L’existence de chaque individu a été piétinée par leurs arguments, par leurs mensonges et leur idéologie. Chaque personne unique a été reléguée comme simple variable dans leur modèle scientifique. Chaque être humain a été réduit comme une simple viande traitée comme une machine biologique par les virologues et les politiciens. Les citoyens ont été considérés, au mieux, comme une gêne dans le processus, voire comme l’ennemi qu’il fallait mater pour que l’opération soit une réussite. Ce faisant, le peu de confiance que les gens avaient en eux s’est effrité irrémédiablement.

Qu’est-ce qui fait la valeur d’une société ?

Les individus. Chaque individu unique apporte ses différences, ses rêves et ses qualités pour construire la société. Les structures, les institutions et les autorités permettent le développement de chaque personne selon ses capacités et ses désirs. Or, les valeurs se sont inversées, les citoyens sont devenus les serviteurs du système. Ils ne sont plus l’élément principal et primordial pour fonder une société. Les politiciens oublient l’être humain unique et individuel au profit des organisations : la finance, les entreprises, les institutions, etc. Cependant, ils négligent le fait que ces organisations sont des outils au service du citoyen et non l’inverse. Quand ils ont sauvé les banques, ils l’ont fait pour le bien de l’économie, sous prétexte que si l’économie s’effondre, ce sont les gens qui vont en pâtir.

Est-ce vrai ? Est-ce que les banques contribuent au bien-être de l’ensemble de la population ? Non ! L’objectif des banques est de gagner de l’argent, peu importe le bien-être des citoyens. Quand les entreprises sont aidées, est-ce pour le bien de tous ? Non ! Est-ce le rôle de l’État de se substituer aux marchés ? Non ! Si une entreprise a des difficultés, c’est qu’elle n’est plus efficace ; aider ses finances ne permettra pas d’augmenter sa performance face à la concurrence. Le problème, c’est que dans tout cela l’individu unique est oublié, alors qu’il devrait être le centre de la société. Les banques sont là pour que les gens puissent déposer, emprunter et placer leur argent. Les gens sont un rouage important des entreprises, souvent sous-estimés. Ils sont les clients, les fournisseurs et les travailleurs du système. Les considérer comme le problème de l’entreprise (les fameuses charges), c’est oublier que sans l’être humain ces entreprises ne sont rien.

Hélas, la confiance envers la société ou les entreprises s’est envolée. Quand la confiance a disparu d’une institution démocratique, cela veut dire qu’elle n’existe plus, elle n’a plus aucune valeur.

jeudi 21 mai 2020

Lors de la promenade vespérale...

 Les bancs ont été repeints sur la promenade le long de la plage d'Aguadulce


Coucher de soleil depuis la véranda de notre appartement à notre retour de la promenade vespérale vers 21:30


« Il n'y a de vent favorable

pour qui ne sait quel port gagner. »

Sénèque

 

 

 

Mercredi 20 mai 2020 - Confinement jour 67



Voici le soixante-septième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où les abus de pouvoir sont légion.

Le soleil illumine l’horizon de tons rosés et ambre. La mer reste tranquille et les hirondelles tournent dans le ciel d’azur.

Le 27 mai 2020, les députés doivent voter pour l’autorisation de l’application « StopCovid ». Cette dernière permet de signaler les personnes atteintes par la maladie du covid-19. Il paraît qu’elle sera gratuite et uniquement sous le couvert du volontariat. Deux petites remarques concernant ce logiciel installé sur les téléphones portables (sauf sur iPhone, paraît-il).

D’abord, elle me fait penser à la crécelle, un instrument de musique idiophone datant du Moyen Âge, aussi appelé tartuleuil ou brouan. On l'utilisait afin d'avertir du passage de personnes infectieuses, atteintes de maladies redoutées au Moyen Âge : la lèpre, la peste. Finalement, notre civilisation qui se dit avancée est encore restée à l’ère médiévale !

Ensuite, notre société est vraiment maniaque de la loi. Nos représentants sont vraiment des maniaques de la loi. Ils légifèrent pour tout et pour rien. Consacrer des minutes pour voter l’autorisation d’une application sur les smartphones, c’est vraiment une perte de temps. Les politiciens sont devenus des tyrans voulant contrôler tout et tous. Ils recherchent comme des affamés la moindre parcelle de liberté afin de la limiter, de la maîtriser ; rien ne doit échapper à leur appétit vorace de contrôle.

Un autre exemple est le port du masque. Certains politiciens prétendent que c’est pour la sécurité de tous. Vraiment ? Quand les cas d’infection et les cas de décès dus au covid-19 baissent, quand tous les pays sont en déconfinement, il me semble curieux que le port du masque, non obligatoire lors du pic de l’épidémie, devienne tout d’un coup nécessaire et impératif. N’est-ce pas plutôt cet insatiable besoin de puissance et de pouvoir des politiciens ? Quand ces mêmes hypocrites de politiciens ont voté les « restructurations » des hôpitaux, avaient-ils en tête la sécurité sanitaire des citoyens ? Bien sûr que non ! Ceux-là mêmes qui imposent le port du masque sont les mêmes politiciens qui ont voté la diminution des dotations pour les hôpitaux !

Puis, j’en viens à ce fameux « état d’urgence sanitaire ». Je trouve curieux que les gouvernements tiennent tant à prolonger indéfiniment cette loi d’exception comme si nous étions en guerre. En quoi est-il nécessaire de posséder des pouvoirs extraordinaires pour appliquer le déconfinement ? Quand le pouvoir vous tient, il devient une véritable drogue. Vouloir les mains libres pour des mesures illimitées, pour quoi faire ? Pourquoi la loi normale ne permettrait-elle pas aux gouvernements actuels d’assurer la continuité de la vie quotidienne ? Rien. Monsieur Sánchez, le Premier ministre espagnol, a assuré que l'état d'urgence est "le seul moyen possible" de combattre le covid-19. Qu’est-ce qui empêche de lutter contre l’épidémie avec les lois normales ? Les pouvoirs exceptionnels ne sont-ils pas des armes contre les citoyens ? Des armes coercitives pour imposer la volonté du gouvernement contre celle du peuple ? Je trouve suspecte cette insistance des gouvernements à vouloir poursuivre cet état d’urgence sanitaire. Dans la vie de tous les jours, en quoi ces lois d’exception peuvent-elles apporter une réponse contre l’épidémie ? Vont-elles apporter une solution de guérison plus rapide pour celles et ceux qui sont malades ? Non ! Vont-elles éradiquer le virus ? Non ! Vont-elles permettre d’augmenter le nombre de lits en réanimation ? Non ! pas besoin de lois extraordinaires pour en construire.

Dans toute cette affaire, le vrai problème est que les gouvernements voient les citoyens comme des criminels ou, pire, comme des idiots qui ne savent pas se protéger contre les maladies.

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La crise sanitaire traversée met en lumière l’importance de prendre soin de soi et de sa santé. Être en forme rend plus fort et fait barrage aux virus. Mettre en place des habitudes de vie qui nous font du bien, c’est bon pour le moral. Prendre sa santé en main, c’est renforcer son immunité pour une vie épanouie...

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Poème du jour de Patrick du jeudi 21 mai 2020

Sans égard, sans scrupule
Ils ont construit un mur autour de nous
Le monde s’enferme sans remous
Aux mains d’une bande de crapules

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Yves Rasir écrit dans son billet du 20 mai : « Les politiciens sont dans une totale déconnexion de la réalité. […] Le confinement ne fait que renforcer les peurs irraisonnées des citoyens. (Ceux) habitués à ne pas paniquer n’ont guère à craindre de l’infection (du coronavirus). […] Cette  pseudo-pandémie est auto-réalisatrice, elle puise l’essentiel de sa mortalité dans le phénomène d’hystérie collective et dans l’effet létal de la frayeur de mourir. Pour la prochaine vague de grippe rebaptisée d’un nom plus effrayant, il faudra impérativement songer à protéger la société de ses dingues les plus dangereux, à savoir ceux qui ont semé l’épouvante sur les plateaux télé. »

 « Ne croyez pas que nous perdons notre « suspect » de vue : la piste vaccinale, explorée dans le Néosanté du mois de mai,  est au contraire le principal facteur qui nous paraît pouvoir expliquer les flambées épidémiques localisées.  Malheureusement, la journaliste qui suit cette piste pour nous doit interrompre ses activités pendant un mois, pour raison privée.  Mais des informations intéressantes continuent à arriver.  Ainsi, il s’avère que l’Italie a été le théâtre de grandes campagnes anti-grippales depuis le mois de septembre. Et que le vaccin employé – appelé VIQCC – est un nouveau modèle  « quadrivalent » très différent des précédents. Et que la ville de Bergame, épicentre du fléau dans la péninsule, a lancé deux vaccinations massives dans les deux mois qui ont précédé la tragédie survenue en Lombardie. Dès le mois de janvier, le Dr Alex Vasquez avait lancé l’alerte sur les risques de ce nouveau vaccin produit sur culture de cellules animales. Selon Sara Cunial, la courageuse députée qui rue dans les brancards à la tribune du parlement, 40% des Italiens décédés du Covid  auraient été  vaccinés avec ce cocktail antigrippal.  Dans la plupart des pays riches, 50% des + de 65 ans sont vaccinés chaque année contre la grippe saisonnière. Et le pourcentage de 90% est souvent atteint dans les maisons de retraite. On doit plus que jamais s’interroger sur le bien-fondé de l’immunisation artificielle et sur ses dangers dissimulés. »

« A contrario,  la surcharge pondérale pèse d’un grand poids dans la mortalité attribuée au virus.  Les études ont montré qu’un surpoids important  augmente fortement le risque de développer une forme  sévère  de Covid-19 et  qu’il est un facteur de très mauvais pronostic vital. Aux  États-Unis, où plus  d’une personne sur trois (36%) est obèse, l’embonpoint est même désigné comme le principal facteur aggravant et celui qui a conduit beaucoup de jeunes hommes et femmes aux soins intensifs.  Mais le même constat a été fait en Europe, où beaucoup de lits de « réa » étaient occupés par des personnes en surpoids prononcé. De nombreux mécanismes peuvent expliquer la susceptibilité accrue des patients obèses face à l’agent infectieux : les déséquilibres hormonaux, des lacunes de l’immunité et la sédentarité conjugueraient leurs effets pour favoriser le Covid 19 et accroître sa sévérité.  C’est au niveau de l’appareil respiratoire que la faiblesse immunitaire serait la plus problématique, d’autant que la mécanique ventilatoire et la mobilité du diaphragme peuvent être entravées par la graisse abdominale.  Et comme le ressenti de peur affecte particulièrement la respiration, il est (bio)logique que celle-ci soit affectée par la psychose ambiante. C’est ce qui a été expliqué par deux articles publiés dans le Néosanté du mois de mai. »            www.neosante.eu/dingue-le-covid-a-fui-les-fous/

mercredi 20 mai 2020


« La grippe, ça dure huit jours

si on la soigne

et une semaine

si on ne fait rien. »

Raymond Devos

 

 

 

Lundi 18 mai 2020 - Confinement jour 65



Voici le soixante-cinquième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où le pouvoir est le corrupteur par excellence.

Le ciel est totalement découvert. Un bleu clair et lumineux lustre la voûte céleste. La mer est tranquille, des plaques d’acier flottent sur le turquoise des vagues.

La société nous demande des sacrifices pour elle. Quelle est la valeur d’une société qui demande des sacrifices de la part de ses citoyens ? Aucune ! Les autorités se réfugient derrière des statistiques, des modèles scientifiques, des experts pour imposer leurs décisions. Quelle est la valeur de ces décisions si ces statistiques, ces modèles, ces experts ne représentent rien pour les citoyens ? Aucune ! Les statistiques, les modèles, les experts ne signifient rien face à la mort d’une personne que l’on aime. Ils ne disent rien de la souffrance des malades, des survivants et des citoyens privés de leur liberté.

Quelle est cette nouvelle valeur : la vie à tout prix ? Elle est une nouvelle idéologie qui progresse dans le monde comme une pandémie. Elle est la nouvelle peste qui contamine le monde. Le mouvement pro-vie (tiré du néologisme anglais pro-life) désigne un mouvement regroupant associations et personnes, souvent proches des mouvements religieux, défendant le « droit à la vie », à travers l’opposition au « droit à l’avortement », à la contragestion, à l’euthanasie, et parfois à certaines formes de contraceptions. Le terme « pro-vie », préféré par les membres du mouvement, provient du choix de privilégier la vie à la mort.

Paradoxalement, le mouvement pro-vie refuse le choix pour les autres. Pour lui, il n’existe qu’un choix, le sien, une sorte de dictature de la bien-pensance, conforme aux lois religieuses. Autre paradoxe, les membres de ce mouvement disent de faire toujours le choix de la vie et, pourtant, la violence, l’homicide peuvent être leurs armes.

On dénombre de nombreux actes de violence et d'intimidation de la part de certains militants anti-avortement : des attentats à la bombe, des dégradations par liquide malodorant et des lettres de menace, des meurtres ou même des fusillades. Huit médecins et employés de cliniques pratiquant l'avortement ont ainsi été tués : sept entre 1993 et 1998, et le Dr George Tiller en 2009.

En 2009, l'homicide de James Pouillon est interprété par une partie de la presse américaine comme le premier homicide d'un militant pro-vie. La police a expliqué que le suspect, un chauffeur de camion, en avait assez des pancartes militantes montrant des fœtus aux enfants qui allaient à l'école. Le suspect est aussi accusé d'un autre meurtre, commis le même jour sur un homme d'affaires local pour une autre histoire, complètement indépendant du premier meurtre.

Ces militants justifient leurs actes violents, ou la peine de mort, selon l’argument que ceux-ci permettent la protection de la vie des autres citoyens. Cet argument a été entendu tout au long de la crise du covid-19 pour le confinement, puis pour le port du masque. Les ayatollahs du confinement et du masque obligatoire procèdent de la même manière : intimidation, manipulation, violence envers les personnes ne portant pas le masque, et harcèlement sur les réseaux sociaux. Cette idéologie s’insinue dans notre société comme une bête sournoise, sous couvert d’humanisme ou de sauver des vies, afin d’imposer son dogme rigide et liberticide.

La première victime du covid-19 est la démocratie, la grande perdante de cet événement. Les gouvernements l’ont sacrifiée pour plus de sécurité et les citoyens l’ont sacrifiée à cause des peurs.

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Un appel de ma sœur m’engage à m’interroger. Elle constate amèrement que le déconfinement est pire que le confinement…

La manipulation de l’opinion publique par un continuel matraquage d’une pléthore d’informations non-vérifiées, contradictoires et divergentes, orchestré par les services de l’État, a entraîné une kyrielle de peurs chez les citoyens dont les conséquences sont, notamment, la privation, consentie par aveuglement, des libertés essentielles pour vivre dignement. Une véritable tempête psychologique à grande échelle, visant à soutenir la passivité des citoyens, continue de perdurer. L’espoir d’un post-confinement, où la liberté serait retrouvée, commence à disparaître devant les mesures draconiennes imposées après le 11 mai. Le goût pour la vie s’affadit et la désillusion risque d’entraîner une vague de déprime, voire de suicides. Après des semaines de séparation, les retrouvailles tellement attendues sont perturbées par des stratagèmes dysfonctionnels qui n’ont plus rien à voir avec le virus. Le retour à la « normale » est semé d’embûches déconcertantes et extravagantes qui fragilisent l’équilibre du citoyen ; équilibre mental rendu possible par l’espoir de cet après qui impose des restrictions injustifiées puisque le covid-19, rappelons-le, est un virus bénin selon les affirmations de l’OMS. Le mode de transmission du virus est bien connu. À aucun moment, il n’a été prouvé que les objets pouvaient le propager. Donc, toutes les mesures de décontamination des objets, de distanciation, de contrôles par la force publique, d’entrave aux activités quotidiennes, sont injustifiées et participent à accentuer les peurs et les inquiétudes qui nuisent au bien-être et à l’équilibre.

La démocratie est en danger. La menace exagérée de la contamination a légitimé l’état d’urgence, a discrédité le bon sens en faveur de la psychose, et in fine, a fait oublier les libertés essentielles. En effet, il est difficile de manifester contre la privatisation des libertés quand on est menacé de mort. Les dérives des dirigeants de l’État nous rappellent à tous que la démocratie, ce régime politique, ce système de gouvernement dans lequel le pouvoir est exercé par le peuple, par l'ensemble des citoyens, est un processus permanent qui, loin d’être acquis, est menacé. La menace a remplacé la confiance qui seule pourra rétablir le bon fonctionnement de la démocratie.

Les souffrances provoquées par la crise seront bien plus délétères et pernicieuses que l’épidémie du coronavirus. Les choix politiques et économiques ont provoqué des drames humains et des dommages économiques qui seront bien plus difficiles à soigner et à restaurer que les affections provoquées par l’épidémie. Les mesures, liberticides et injustifiées des dirigeants autoritaires, inconscients ou à l’intelligence néfaste, ont sapé le moral des Français. Parviendront-ils à retrouver leur équilibre ?

Quelles seront les conséquences pour les Français ? Vont-ils se ressaisir et relever les nouveaux défis qui vont se présenter, ou bien vont-ils sombrer dans un monde guetté par les lois de plus en plus autoritaires dans lesquelles la civilisation serait en péril ?