mardi 23 juin 2020

Actualités Fangocur du 22-06-2020 
Qu'en est-il du fructose ? 


Les fruits contiennent du sucre, ceci n'est pourtant pas malsain 

Nous aimons les fruits dans toutes leurs variations. Mais qu'en est-il de leur contenu en fructose ? Est-il néfaste pour notre santé ?

Les fruits sont importants dans notre alimentation. N'ayez donc pas peur du fructose ! Les fruits contiennent des enzymes, des vitamines et des fibres précieuses. Le corps sait comment travailler le sucre contenu.

Lors de notre enfance, nos parents nous poussaient à manger des fruits. Maintenant, quelqu'un ferait remarquer que le sucre contenu dans les fruits, le fructose, est un problème à ne pas sous-estimer.
Aujourd'hui, nous voulons voir ce qu'il en est vraiment. 


Un doux poison : le problème à la base du sucre 

Qu'une consommation exagérée de sucre est néfaste pour la santé semblerait désormais être évident. Maintenant, on l'entend souvent à la télévision ou on le lit sur les affiches. 

La raison est simple : par exemple lors de la consommation d'une boîte d'une boisson commerciale ordinaire (qui contient une quantité de sucre correspondant à trois cuillères à soupe), notre glycémie augmente fortement en l'espace d'une heure. Pour faire face à cette condition, le corps doit produire une quantité remarquable d'insuline. Une heure après ce pic, on observe une chute de la glycémie, ce qui cause d'énormes fluctuations. Bien sûr, notre organisme s'en rend compte et il pense avoir faim car maintenant le taux d'insuline est trop bas. Nous ressentons nous-mêmes ce changement et étant fatigués et sans énergie, beaucoup d'entre nous consomment à nouveaux des boissons ou des aliments sucrés ; Les énormes fluctuations quotidiennes de la glycémie sont ainsi programmées. 

Une telle alimentation n'est non seulement très malsaine mais ainsi nous avalons également une énorme quantité de calories vides qui se font rapidement remarquer aux zones dites problématiques. 

Pas tous les sucres sont les mêmes : les fruits comme alternative saine. 

Il y a quelques semaines, nous avons vu que pas tous les glucides étaient dangereux et que notre corps en avait même besoin, cela vaut également pour le sucre : tout dépend de la source et de sa qualité. Les fruits se démarquent comme une alternative saine, donnant raison à ceux qui, écoutant leurs parents, mangeaient chaque jour une pomme ou d'autres fruits. 

Au cours d'une étude, les participants devaient boire un verre dans lequel trois cuillères à soupe de sucre avaient été diluées (ce qui correspond donc à la quantité de sucre contenue dans une boisson commerciale en boîte ordinaire). A la différence que dans ce cas, on avait ajouté à cette boisson une tasse de fruits des bois pressés. Le résultat : après la consommation, la glycémie a naturellement un peu augmenté et elle a donc de nouveau diminué ; Mais on n'a pas observé les énormes fluctuations des taux qui s'étaient produites dans l'exemple précédent sans les fruits des bois. 


L'intolérance au fructose est réversible : la clé est de nettoyer les intestins 

Lors d'autres études, on a constaté que la consommation des fruits des bois freinait même l'augmentation de l'insuline causée par les aliments à haut indice glycémique tels que le pain blanc. En général, il est donc bien conseillé de consommer régulièrement des fruits. De plus, les résultats des dernières recherches montrent que même ceux qui souffrent de diabète de type 2 ne devraient pas renoncer complètement aux fruits. Bien sûr, il faut considérer également le cas d'une intolérance au fructose. En général, il faut considérer que celle-ci dans la majorité absolue des cas n'est pas congénitale mais qu'elle se développe au cours de la vie. Elle signale la présence d'un déséquilibre dans le système digestif à cause duquel les fruits ne peuvent pas être digérés correctement. 

Cette condition est pourtant réversible. On peut donc remédier à une intolérance au fructose en nettoyant correctement l'estomac et l'intestin. Autant qu'on ressent encore des symptômes, il est évidemment conseillé de renoncer aux fruits. Pendant cette période de renonciation, il faudra nettoyer et détoxiquer en profondeur l'estomac et l'intestin. Dès que le milieu abîmé sera à nouveau sain et équilibré, les fruits pourront être mangés sans problèmes ! 

Source : Dr Greger, Michael et Stone, Gene : Mieux manger peut vous sauver la vie. Pocket, 2018.

lundi 22 juin 2020


« Les conventions nous tiennent en prison, 
comme la puce dans la culotte. » 
Yuan Hao-Wen 

Dimanche 21 juin 2020 - Confinement jour 99 

Voici le quatre-vingt-dix-neuvième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où chacun devrait redevenir responsable de sa propre vie. 

Un radieux soleil accueille le premier jour de l’été. Le ciel est un peu laiteux, un bleu clair. La mer glisse tranquillement sur le sable et les premiers baigneurs viennent s’installer sur la plage. Les hirondelles effectuent quelques tours de danse avant de se reposer. 

Aujourd’hui, c’est le nonante-neuvième jour et dernier jour de l’état d’urgence sanitaire en Espagne. Nous entrons dans ce que le gouvernement nomme la « nueva normalidad », la nouvelle normalité. Un nouveau terme venu de la novlangue pour maintenir les règles exceptionnelles de contrôle des populations face à l’épidémie du covid-19. C’est aussi le dernier chapitre de nos commentaires sur le non-événement appelé « pandémie » par les autorités. 

Depuis quelques jours, les médecins alertent les populations sur les méfaits du port prolongé du masque pendant l’ensoleillement estival. Ainsi, le Dr José Carlos Pascual, spécialiste de l'unité de dermatologie de l'hôpital Quirónsalud de Torrevieja (Alicante) précise que l'utilisation de masques, de gants, le lavage fréquent des mains et l'utilisation de gels hydro-alcooliques déclenche une augmentation de certaines maladies de la peau, comme la dermatite de contact irritative, principalement sur les mains et le visage, et aussi l'aggravation d'affections préexistantes, telles que l' acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique et la dermatite atopique. 

Ces premiers symptômes ne seront probablement pas, hélas, les derniers. Il est à prévoir des conséquences sur les populations des méfaits du confinement, de l’obligation du port du masque et d’autres règles mises en place par les gouvernements (selon leur fantaisie, car ces règles diffèrent selon les pays). Pour l’instant, il est trop tôt pour connaître les effets à long terme des décisions des politiciens et des scientifiques ; cependant, nous pouvons déjà en citer plusieurs qui sévissent déjà : la crise économique, les crises d’angoisse, les problèmes psychologiques, entre autres, sont déjà des conséquences graves des solutions imposées par les pouvoirs publics. 

Une chose est sûre : les états ne reconnaîtront jamais leurs erreurs. Ensuite, il n’y aura pas de changement de société suite à l’événement du covid-19, d’ailleurs les sociétés ne changent jamais par le haut, jamais les dirigeants sont à l’origine des changements de civilisation. Enfin, les populations ne sont pas au centre des préoccupations des gouvernements ; pour eux, l’individu est une abstraction, jamais une réalité. Pour les politiciens, les gens sont des masses floues, sans consistance.

« L'on ne peut goûter à la saveur des jours 
que si l'on se dérobe à l'obligation 
d'avoir un destin. » 
Emil Michel Cioran 

Samedi 20 juin 2020 - Confinement jour 98 

Voici le quatre-vingt-dix-huitième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où chaque pays a appliqué des mesures différentes pour lutter contre la même maladie ! 

Le ciel prend des tons lumineux, le soleil taquine les vagues qui s’écrasent sur le sable. Les premiers baigneurs s’installent sur la plage profitant du temps estival. Les hirondelles dansent dans les airs jusqu’à ce que les rayons deviennent plus forts. 

Le quotidien est l’anti-événement par excellence. C’est l’incertitude de la vie qui entraîne la peur psychologique des gens ; l’incertitude amène à vouloir plus de sécurité pour faire face à l’événement imprévisible. Les masses réclament de plus en plus de protection afin d’avoir de moins en moins de surprises. Mais qu’est-ce qu’une vie sans surprises, sans événements, sans incertitudes ? Une vie monotone. Une vie morne est-elle encore une existence humaine ? N’est-ce pas tout simplement la vie des robots ? L’humanité rêve-t-elle d’être des cyborgs, des robots ? 

Dans la crise du covid-19, nous avons pu voir avec quelle facilité les autorités pouvaient mettre en place des mesures liberticides avec la bénédiction de la majorité des populations. Si vous enlevez la liberté aux gens, que reste-t-il du libre-arbitre ? Si les gouvernements réduisent nos choix, que seront les possibles de notre existence ? Aurons-nous tous le même quotidien, sans événements, sans histoires, sans saveurs ? La liberté, c’est plus que nos choix, la liberté est inhérente à toute existence. 

J’entends souvent que nous devons respecter les règles. Certes, pour vivre, il faut un minimum de règles ; cependant, notre société est une saturation de lois, de règlements, de normes, etc. Il suffit de voir le nombre de textes législatifs qui ont été votés par nos parlements pour se rendre compte de l’ampleur du problème. Je rappelle souvent que les humains sont des animaux grégaires. Est-ce que les animaux grégaires mettent en place toutes ces règles pour vivre en harmonie entre eux ? Non ! Est-ce que les animaux grégaires créent des institutions pour tout régenter ? Non ! 

Il serait peut-être temps de faire le ménage dans nos institutions et les réduire au strict minimum. Il faudrait réapprendre à vivre ensemble sans la protection (ou contrainte) de ces lois qui régissent notre existence. Il serait temps aussi que chacun redevienne responsable de sa propre vie sans attendre que la société apporte toutes les réponses (qu’elle n’a pas d’ailleurs).

dimanche 21 juin 2020


« Je suis une partie du tout, 
comme l'heure est une partie du jour. »
Épictète 


Vendredi 19 juin 2020 - Confinement jour 97 

Voici le quatre-vingt-dix-septième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où les Hommes ne sont ni supérieurs ni inférieurs aux autres êtres vivants. 

La « Sierra Nevada » est recouverte de nuées sombres. Le soleil voilé éclaire la plage et le ciel est d’azur sur la mer. Les hirondelles dansent quelque temps devant l’immeuble avant de se reposer. 

Qu’est-ce qu’une frontière ? La frontière est une ligne imaginaire pour séparer les espaces des nationalistes. Elle est fictive et ne représente rien. Elle est arbitraire. La frontière divise les êtres humains en des groupes fantaisistes avec leur bout de chiffon appelé drapeau et leur devise qui n’a aucun sens (les gouvernements ne les appliquent pas la plupart du temps). 

Pour les animaux, les frontières n’existent pas. Quelle serait la nationalité d’une hirondelle qui passerait de l’Espagne en France ? Une hirondelle espagnole ou une hirondelle française ? Le plus étonnant, ce sont les frontières maritimes : pour simplifier, la frontière maritime se trouve sur douze milles nautiques, au plus, à partir du tracé des côtes à la plus basse marée ; la zone maritime est considérée comme territoire national. Le plus étrange est que le banc de poissons qui est dans la zone maritime d’un pays lui appartient, mais si le banc de poissons la dépasse, il appartient à l’état voisin (ou la zone maritime internationale). 

Pourquoi je parle de frontière ? Pour en revenir au covid-19, le virus SARS-CoV-2 a des comportements étranges selon les pays. D’abord, il a tendance à avoir des caractéristiques propres à chaque état. Ainsi, il est virulent dans certains pays et moins fort dans d’autres. Il tue plus dans certains états et moins dans d’autres. De plus, selon les états, il y a des tests différents avec des spécificités différentes. Par exemple, la France a préféré le PCR de l’Institut Pasteur qui propose des résultats différents par rapport aux autres PCR. 

Autre étrangeté de ce virus, chaque pays a appliqué des mesures différentes pour lutter contre la même maladie ! Il semblerait que la maladie soit spécifique au lieu où vous habitez. Ainsi, en Espagne, le virus était si virulent, qu’il a fallu mettre en quarantaine stricte toute la population espagnole ! En Suède, le gouvernement a préféré faire confiance aux populations. Chaque pays a répondu différemment à la maladie comme si les humains différaient selon leur nationalité ! Le corps humain est pareil, qu’il soit né à Paris ou à Pékin ! 

Autre bizarrerie, les conseils scientifiques ont effectué des recommandations différentes selon les états. Or, la science fonctionne de la même manière partout sur terre ! Il n’existe pas une science espagnole différente d’une science indienne : la science est universelle.

« Pour découvrir de nouvelles terres, 
il faut d'abord avoir le courage 
de s'éloigner du rivage. » 
André Gide 


Jeudi 18 juin 2020 - Confinement jour 96 


Voici le quatre-vingt-seizième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où la loi dirige toute notre existence dans notre société. 

Le ciel est un peu laiteux aujourd’hui. Les premiers baigneurs arrivent sur la plage. La mer est calme. Les hirondelles effectuent leur petit tour puis, épuisées, elles vont se reposer. 

Comme chaque être vivant est en devenir et que le monde est incertain, il est vain de chercher des certitudes. Vivre dans l’incertitude, c’est vivre en sachant que, quoi qu’il arrive, nous trouverons toujours les ressources pour s’en sortir. La vie tisse un réseau qui comprend toutes les existences, pas uniquement l’être humain. Les Hommes ne sont ni supérieurs ni inférieurs aux autres êtres vivants. Ils n’ont obtenu aucun droit particulier à soumettre les autres êtres vivants de la création. La prédation est tout simplement un abus, abus souvent couvert par les textes religieux et les textes législatifs. 

Le monde représente la vision que se font les humains. Cette représentation diffère du réel, de l’univers, elle est seulement une illusion du réel. Pour l’humanité, le monde est tel que les humains se le représentent. La terre n’est pas la propriété exclusive des êtres humains, nous la partageons avec les autres espèces. 

Nos sociétés ne sont pas les meilleures organisations de l’espace naturel. Elles représentent uniquement l’illusion que les êtres humains se font de la terre ; notre appropriation de l’espace ne repose sur aucune réalité, uniquement sur la fiction juridique concédée par les États. Les humains ont concédé à eux-mêmes les privilèges qu’ils possèdent sur la nature ; sans l’accord des autres êtres vivants. 

Ce que l’humanité fait envers les animaux, elle le réplique aussi sur les hommes. Usant d’étiquettes (malades, étrangers, pestiférés, criminels, etc.), elle prive de liberté, réduit en esclavage et tue parfois. Ce que nous faisons aux animaux, nous le faisons aux humains, car les politiciens, les démagogues, trouvent toujours les mots pour réduire l’autre en ennemi ou en monstre, etc. 

Pour revenir sur l’histoire du covid-19, l’expérience qu’une partie de l’humanité a vécue pendant trois mois n’est guère encourageante pour l’avenir. Il suffit de brandir la peur pour que les masses effrayées abandonnent leur liberté, leur volonté, aux pires politiciens et démagogues.

vendredi 19 juin 2020


La théorie des exosomes

La théorie des exosomes montre que nos cellules ont un mécanisme d’auto-nettoyage par lequel elles expulsent des petites boules de protéine chargée de matériel génétique toxique, les « exosomes ». Ils ont beaucoup de caractéristiques en commun avec les virus, mais ne transmettent pas de maladie aux autres, car ce sont des véhicules à toxines que le corps rejette, en toussant par exemple…

Le corps crée des toxines en étant exposé au stress. Les champs électromagnétiques (téléphones, wifi, etc.) créent du stress pour nos cellules. Le corps accumule des toxines via l’air pollué, la nourriture, les médicaments, etc., et les rejette en faisant une crise de nettoyage.

Étonnant, n’est-ce pas ?

« Si une patte de lapin porte bonheur, 
qu'a-t-il bien pu arriver au lapin ? » 
Jean-Loup Chiflet 

Mercredi 17 juin 2020 - Confinement jour 95 

Voici le quatre-vingt-quinzième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où le fiasco des mesures liberticides du confinement se révélera sous la plume des historiens. 

Le ciel estival écrase la matinée. Les vagues s’étirent sur le sable où les premiers baigneurs s’installent pour un moment de détente. Le vent est en berne. Les hirondelles ont effectué leur petite farandole avant de se reposer. 

Cette crise a mis en lumière un fait indéniable : l’homme a perdu toute clarté sur sa condition. Les gens ont-ils oublié la chose la plus puissante et la seule nécessaire pour notre existence : l’amour. Il n’y a aucune dignité à choisir la violence. Il est souvent mis en avant que seul l’État a le monopole de la violence. Qu’est-ce que cela veut dire un état violent ? L’État aurait-il le droit de violenter ses propres citoyens ? C’est un non-sens, la société doit être un lieu paisible où tous nous devons vivre « libre » et selon notre propre chemin. Chacun d’entre nous doit pouvoir vivre dans la dignité. 

Lors de cette crise, j’ai pu constater les manquements des pouvoirs publics, l’atteinte à la dignité des personnes est flagrante. Est-ce respecter la personne humaine que de la parquer dans sa résidence comme un animal dans un zoo ? Est-ce respecter les personnes âgées que de les empêcher de voir leurs proches ? Est-ce respecter les gens que de les obliger à porter des masques comme des malfaiteurs ? Jamais la suspension ou la suppression des libertés n’est digne ; l’une et l’autre révèlent uniquement l’échec des pouvoirs publics. Elles dévoilent leur incapacité à dialoguer sereinement avec les populations, leur incompétence et leur inaptitude à expliquer aux gens comment se protéger. Au lieu d’avoir une attitude de confiance envers les citoyens, les gouvernements ont préféré jouer la carte de la coercition et de la répression. 

Une société qui ne fait plus confiance en sa population n’est plus une société. Je l’ai déjà écrit et je le répète. Une société se construit dans la confiance mutuelle, dans la réciprocité qui lie réellement les gens entre eux. Dans notre société, les relations des gens sont régies par la loi. Chaque lien doit être sanctionné par le droit. Le mariage doit être légal ! Nos liens avec nos enfants sont déterminés par la loi ; et nos droits parentaux peuvent être remis en question à n’importe quel moment par l’État. La loi dirige toute notre existence dans notre société. Elle ressemble de plus en plus à une tyrannie. Il suffit de voir la panoplie de lois que les gouvernements ont déployée pour mettre en œuvre l’état d’urgence sanitaire. 

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La contagion, ce mythe à abattre 

On va tous mûrir ! Aperçu sur un réseau social au début de la mascarade Covid-19, ce joli slogan m’a d’emblée paru pertinent : non seulement les Terriens n’allaient pas massivement mourir de cette pseudo pandémie, mais les quelque 7,7 milliards de survivants allaient jouir d’une chance inouïe, celle d’échapper à une médecine obscurantiste qui voit la maladie comme une malédiction et nous impose sa biophobie délirante depuis plus d’un siècle. Enfin, nous allions pouvoir en finir avec cette mystification scientifique consistant à croire que les microbes nous font la guerre et envahissent nos corps pour les détruire. Espérance naïve ? Optimisme béat ? Cinq mois après le déclenchement de la « crise sanitaire », je continue de penser qu’elle sera salutaire et qu’elle permettra à l’humanité de réaliser à quel point elle s’est fourvoyée en adhérant à la « théorie du germe » chère à Louis Pasteur et à ses disciples. Certes, le dogme du microbe contagieux semble plus solide que jamais. À l’heure où une « deuxième vague » semble se dessiner à Pékin, la croyance que les virus exogènes se transmettent d’humain à humain pour leur nuire semble quasiment indestructible. Ce credo est tellement implanté dans les cerveaux qu’on ne voit pas très bien comment l’en déloger. Le mythe pasteurien a des allures de montagne de granit impossible à dynamiter. C’est pourtant une illusion car ce récit a été construit par les Hommes il y a à peine plus de cent ans. Ce n’est pas une montagne immuable mais un simple mur fait de bric et de broc, et déjà considérablement lézardé. Dans une de ses vidéos récentes, Jean-Jacques Crèvecœur explique qu’il suffit que 5%, ou même 3% de la population commence à penser autrement pour ébranler une société et faire basculer l’opinion publique vers un nouveau paradigme. La mythologie et les contes de fées fourmillent de légendes montrant qu’un David peut terrasser Goliath ou qu’un petit poucet peut vaincre l’ogre. Chez les Romains, on savait que « la roche tarpéienne est proche du capitole », autrement dit que le sommet de la gloire précède souvent de peu la chute. Il y a trente ans, le mur de Berlin s’est déconstruit en quelques nuits lorsque quelques individus ont commencé à le piocher et que les foules ont suivi. Bref, la démolition du pasteurisme n’est pas un rêve inaccessible et il suffit de se mettre au boulot. Ce n’est pas parce que la durée du chantier est inconnue qu’il faut renoncer à l’entamer ! 


Quelques outils existants 

Chez Néosanté, ça fait déjà longtemps qu’on a entrepris d’attaquer les fondations et d’agrandir les fissures. Pour ce faire, nous avons notamment diffusé et promotionné l’excellent livre du Dr Eric Ancelet « En finir avec Pasteur ». Dans ses tout premiers numéros, en 2011, la revue a d’ailleurs publié plusieurs articles de son auteur, une série intitulée « Vaccination : science ou croyance ? ». Il y a quelques années, à l’occasion de la quatrième édition de son ouvrage, Éric Ancelet a enregistré une conférence qui est en ligne sur Youtube et que vous pouvez écouter en cliquant ici*. Soyez aux aguets sur la toile car notre ami et ancien collaborateur Jean-Jacques Crèvecœur va également diffuser très prochainement une interview qu’il a réalisée d’Éric Ancelet. Ce vétérinaire-homéopathe très cultivé vaut vraiment la peine d’être écouté en ce moment ! Dans notre mensuel, nous avons aussi publié plusieurs textes du Dr Alain Scohy, ce médecin rebelle qui œuvre inlassablement à faire connaître les travaux d’Antoine Béchamp, médecin et chimiste qui s’opposa à l’époque aux conclusions de Pasteur et qui perdit malheureusement la bataille des idées, non sans avoir été pillé par son rival. Cette toute autre vision de la vie, des bactéries et des virus, a été présentée dans les numéros 44 et 52 de Néosanté. À travers sa rubrique « Sentiers de santé », qu’il a tenue de 2011 à 2016, Jean-Jacques Crèvecœur a lui aussi entrepris, à plus d’une reprise, de faire vaciller le mur des fausses certitudes pasteuriennes. Et pour ma part, je lui ai donné de multiples coups de marteau via de nombreuses infolettres et éditoriaux. Depuis janvier, je me suis attaché à montrer que cette doctrine monolithique dévoilait à présent, grâce au virus couronné et à sa protéine en forme d’épée, ses failles béantes et ses incohérences évidentes. Maintenant, il est l’heure de passer à la vitesse supérieure ! 


Opération déconstruction 

Pour accélérer la prise de conscience que la théorie de Pasteur est une monumentale erreur, nous allons d’abord, comme je vous l’ai annoncé, monter un dossier scientifique « alternatif ». En francophonie, il n’y a plus guère de chercheurs et de praticiens qui osent remettre en cause la médecine dominante. Dans le monde anglo-saxon, en revanche, il y a de plus en plus de voix qui s’élèvent pour contester « The Infectious Myth » et qui commencent à trouver une audience. Je suis occupé à les (faire) traduire, à rassembler de la documentation et à confier les premières tâches rédactionnelles à mon équipe de journalistes. D’ici fin 2020, nous allons notamment publier une enquête sur la « théorie des exosomes », une vision assez décoiffante du microcosme viral et de son rôle d’épurateur corporel. Certains scientifiques américains vont jusqu’à dire que les virus sont en réalité des excrétions de toxines accumulées ! Dans l’immédiat, j’ai le plaisir de partager aujourd’hui un texte rédigé par Catherine Courson, fidèle abonnée et « compagne de route » de Néosanté depuis ses débuts. Intitulé « Appel aux humains dépossédés d’eux-mêmes », ce texte invite à revisiter « nos mythologies pasteuriennes » et à se mobiliser, chacun à son niveau et avec ses compétences, pour faire reculer cette idéologie mortifère et pour lui substituer une « médecine coopérative » respectueuse des lois de la vie. Vous pouvez découvrir cet appel en cliquant ici** et vous pouvez le télécharger au format PDF. N’hésitez pas à diffuser le lien un maximum ou à envoyer ce document à toutes vos connaissances, c’est un élément important du plan de démolition ! Pour augmenter sa diffusion, nous l’avons traduit en anglais et vous pouvez trouver ici*** cette version plus internationale. Envoyez-la aux quatre coins du globe ! Mais il y a encore plus important pour faire avancer le chantier : votre vécu et vos témoignages relatifs à l’inexistence de la contagion infectieuse ! Votre expérience et vos connaissances empiriques valent en effet toutes les études scientifiques du monde car elles n’ont pas besoin de démonstration. Elles parlent d’elles-mêmes et elles expriment tellement de bon sens qu’elles sont, à mon avis, de nature à convaincre plus efficacement que les longs discours savants. 


Vos témoignages en partage 

Suite à mon billet du 27 mai, vous avez été nombreux à m’envoyer des récits attestant que la transmission de prétendus assaillants microbiens au sein de l’espèce humaine est une fable risible et dénuée de fondement. Les faits infligent de constants démentis à cette vision totalement fausse de la santé et de la maladie ! Histoire d’influer – pourquoi pas ? - sur le cours de l’Histoire, j’ai donc sélectionné quelques-unes de vos histoires que j’ai « copié-collé » ci-dessous. Une douzaine parmi la centaine reçue. Celles qui revenaient le plus souvent et qui m’ont semblé les plus éloquentes. Émanant de médecins ou d’infirmières, mais aussi de parents et de quidams confrontés à des porteurs de pathologies prétendument contagieuses, ces récits sont autant de brèches potentielles dans « le mur de Berlin » du paradigme pasteurien. Lisez-les, savourez-les, et faites en profiter tous vos contacts : ils ne risquent rien, sauf commencer à s’éveiller à la vraie logique du vivant. Et si vous avez encore des expériences de vie à partager, n’hésitez pas à me les envoyer à l’adresse info@neosante.eu. La semaine prochaine, je publierai une deuxième douzaine d’entre elles. Je profiterai probablement de l’été pour en publier la plus grande partie, sinon la totalité. Les petits ruisseaux finissent par former de grandes rivières auxquelles peu de digues résistent. Avec votre aide, notre futur pilonnage informatif finira bien par faire s’effondrer ce mythe séculaire stupide. Le microbe n’est véritablement RIEN, le terrain est véritablement TOUT. La contagion, ça n’existe pas ! 

Yves Rasir 



« À titre personnel, en complément de ma lettre à L'Ordre des médecins, je peux ajouter ceci à propos de mon histoire personnelle : Mon grand-père était médecin, mon oncle médecin et ma mère pharmacienne. Mon père travaillait à l’hôpital de Besançon et j'allais faire mes devoirs dans son bureau. Étudiant en médecine, j'ai fait un stage de quatre mois dans un établissement qui accueillait les patients tuberculeux. Interne, j'ai fait un stage de six mois dans un service de pneumologie qui accueillait également des patients tuberculeux. Depuis mes plus jeunes années dans la pharmacie de ma mère, et plus tard à l’hôpital ou en cabinet privé, j'ai été exposé sans la moindre protection ni précaution, ni "geste barrière" et sans jamais contracter une maladie transmise par un patient, ni personne d'autre de notre grande famille, puis de mes enfants. » 
Dr Jean-Michel Crabbé 



« Fin décembre I968, j'étais infirmière libérale dans la Loire. Durant plus d'un mois cet hiver-là, il y eut une épidémie de grippe classique nécessitant un séjour de quelques jours au lit... et je me souviens avoir pratiqué des antibiotiques en intramusculaire quotidiennement pendant cinq jours à plus de quarante patients par jour ; et s'il y avait contagion dans les familles elle était banale, et plutôt bien vécue ! Bien sûr, je me désinfectai les mains avec l'alcool avant et après chaque soin normalement, mais pas de peur, ni de "bavette", ni de distance "sociale", (!!!) mais plutôt un vrai et grand sourire échangé fraternellement, et parfois même, plus rarement une bise... Je me souviens m'être interrogée, à cette période-là, sur le fait que le plus important n'était peut-être pas seulement dans la seringue !... Mais il y a 50 ans, le soin n'était pas un objet de "consommation" ni présenté avec le discours de propagande ; au contraire l'"humain" passait avant tout le reste !... Je n'ai jamais contracté cette grippe ni les médecins locaux à qui je m'en étonnais... » 
Madeleine B. 



« Lors de l'épidémie de H1N1 de 2009-2010, j'exerçais le métier de conducteur de bus urbain à Nice. J'étais en contact journalier avec plusieurs centaines de personnes, contacts proches (50 cm environ de visage à visage) lors de l'achat des tickets, échange de paiement par pièces de monnaie et billets, demandes de renseignements. Je n'ai jamais attrapé cette fameuse grippe, et à ma connaissance, sur à peu près 700 chauffeurs de la société, personne ne l'a attrapée. Je dois ajouter que pendant les dix ans où j'ai effectué ce métier dans cette ville, j'ai côtoyé des centaines de milliers de personnes, et je suis toujours en excellente santé et à la retraite maintenant. » 
Pascal L. 



« Voici mon expérience : je suis médecin généraliste en France installée en libéral depuis 32 ans. Je ne me suis jamais fait vacciner contre la grippe ni jamais pris de précautions particulières, même ces dernières années (masques, gants, gel hydroalcoolique, désinfection...) et je n'ai jamais eu la grippe ni moi ni mes proches ni d'ailleurs aucune gastro-entérite ni autre maladie dite contagieuse en dehors des rhumes. Mon expérience conforte tout à fait vos dires. Par ailleurs je ne crois pas avoir vu un seul patient ni une seule personne utiliser un masque de façon correcte (c'est-à-dire mis de façon efficace et ne pas le toucher...). Lors des épidémies de grippe, j'ai rarement vu tous les membres d'une même famille touchés par la maladie : comme quoi le virus n'est rien et le terrain est tout. Merci pour votre approche et votre revue (à laquelle je suis abonnée depuis 2013) qui sont un soutien pour moi au quotidien dans ma pratique centrée sur l'Homme dans sa totalité, c'est-à-dire avec son vécu psycho-émotionnel et pas seulement des symptômes. » 
Agnès B. 



« Infirmière à la retraite, diplômée en 1978 (pour situer), je n'ai reçu aucun vaccin, je n'étais pas convaincue de leur utilité mais déjà convaincue de leur toxicité ! - je me suis "débrouillée " - très discrètement bien sûr... J'ai travaillé avec des tuberculeux, sans protection particulière, sans peur ; élève, j'ai vidé, nettoyé les crachoirs, sans gants bien sûr ; ils n'étaient pas à usage unique à cette époque ! Plus tard, j'ai soigné des malades du SIDA, avant les trithérapies, sans protection particulière non plus. Je n'ai JAMAIS attrapé de maladie contagieuse. » 
Anne-marie F. 



« Ce dont je peux témoigner, c'est que j'ai exercé la profession de déléguée à l'information médicale des années 2000 à 2015 avec un secteur géographique majoritairement rural. Dans ce cadre, j'ai eu, à de multiples reprises, en période hivernale, l'occasion de passer de longs moments en salle d'attente close, avec une dizaine de personnes dont plusieurs consultaient pour bronchite, état grippal... et je me souviens être sortie une fois parce que ça avait été particulièrement pesant, en me disant : "si je n'attrape rien, j'aurais de la chance". Au final, je ne sais ce qui était à l'œuvre, toujours est-il que sans jamais avoir été vaccinée, je n'ai jamais attrapé la grippe et même les rhumes ont été rarissimes. Ce qui est sûr ,c'est que je ne vivais pas quotidiennement dans la peur, qu'il n'y avait pas de masque, pas de mesures d'hygiène drastiques ni même parfois un simple lavage de mains entre le serrage de main du patient qui sort et celui qui rentre, sachant que la plupart du temps c'était de la même porte qu'il s'agissait et que les patients se suivaient les uns après les autres. » 
Édith C. 



« Un petit témoignage suite à votre appel : quand j'étais en CM2, en 1978/79, j'ai porté les devoirs pendant plusieurs semaines à une camarade qui avait une hépatite (jaunisse) A ou C je ne sais plus, qui était dite contagieuse. J'ai aussi porté les devoirs à une camarade qui avait une mononucléose. Dans les deux cas, nous avons joué ensemble tous les soirs, et je n'ai rien eu par la suite. J'ai aussi joué une journée avec des enfants qui avaient les oreillons sans rien avoir ensuite. À l'époque nous n'avions pas peur de ces maladies et ne prenions pas de précautions particulières. Il y a quelques années, mon fils a eu les oreillons et je n'ai rien eu non plus. » 
Françoise J. 



« Infirmière en salle d’op, j’ai dû aller aux soins intensifs pendant le confinement pour aider les équipes. Compliqué de se retrouver dans un service qu’on ne connaît pas et d’être efficace!! De tous les malades que nous avons eu et perdu, bien malheureusement, aucun membre de leur famille ne s’est retrouvé à l’hôpital, malade de ce covid, et personne dans le personnel n’est tombé malade. Ill est vrai qu’on a opté pour des procédures difficiles à supporter pour nous, mais comment se fait-il que les membres des familles de ces patients ne sont pas malades ? Une seule solution : ce n’est pas contagieux… » 
Martine D. 



« Dans les années 60, j’avais attrapé une pneumonie et bien sûr, on restait chez soi avec les soins du médecin traitant. Une amie d’école venait me voir et assise sur mon lit elle me demandait de souffler sur elle (elle n’avait pas envie d’aller à l’école, comme ça peut arriver…) et bien sûr je le faisais. On avait 14 ans, je crois. Mais elle n’a jamais été contaminée !!! Elle continuait donc à me donner les nouvelles des profs, etc. En tout j’ai dû rester six semaines chez moi. Si j’ai bonne mémoire, j’avais comme thérapie un sirop blanc (avec de la pénicilline) et des tisanes. » 
Ariane Z. 



« Mon mari souffre d’une maladie depuis son enfance qui lui donne entre autres une immunodépression. Il est donc malheureusement coutumier des infections ORL, bronchites et pneumonies. Au rythme d’au moins une à deux grosses bronchites / pneumonies par an. J’ai pour ma part une santé de fer, je n’ai jamais eu peur de ses microbes et ai toujours été très proche de lui pour le soutenir dans ces moments difficiles. Embrassades, bisous et autres câlins sont toujours au rendez-vous ! Je n’ai jamais porté de masque, de gants, désinfecté quoi que ce soit et je n’ai jamais, jamais été contaminée. » 
Garance B. 



« Une amie est sortie cinq ans avec un séropositif qui a tout fait pour lui refiler le HIV sans qu’elle le sache. Un détraqué. Ils se sont quittés depuis. Elle va bien. Et lui est toujours là depuis 25 ans. Il va bien aussi. » 
Sylvie L. 



« Je travaille dans un foyer de vie pour adultes handicapés (70 résidents et +/- 40 professionnels). Fin février, nous avons eu quelques malades qui présentaient divers symptômes. Courant mars, quelques résidents ont déclaré les symptômes décrits concernant le covid, d'où suspicion. N'étant pas un foyer médicalisé pour adultes ni Ephad, pas de test concernant les résidents et pas de protection (blouses, masques...) pour les salariés. Me concernant, je n'ai jamais eu la moindre crainte et surtout la certitude de ne rien attraper. Mon corps (que j'écoute et ce depuis longtemps) est très réfractaire à l'allopathie. J'ai comme habitude d’utiliser des huiles essentielles, ainsi que du zinc et de l'argent colloïdal. Aujourd'hui 3 juin, je suis en pleine forme et pourtant depuis fin février et jusqu'à ce jour, beaucoup de résidents ont été malades, avec pour certains des hospitalisations. Je me refuse à porter un masque et à utiliser le gel hydro et ce pour diverses raisons. Je suis au contact de ces résidents depuis déjà plusieurs années avec tout ce que cela implique de maladies et, oh bonheur, je n'ai jamais rien eu. » 
Michelle. L 



* www.youtube.com/watch?v=nSpbQwRnx6k&t=1781s 
** www.neosante.eu/livre-pdf/AppelOK.pdf 
*** www.neosante.eu/livre-pdf/CallOK.pdf 
www.neosante.eu/neosante-hebdo-2020/ 

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La théorie dite du « 100ème singe » 

Ken Keyes Jr est l’auteur de « The Hundredth Monkey » [Le centième singe], une histoire vraie étonnante !... 

Des observations furent effectuées sur des macaques japonais, les Macca fuscata, des singes au long poil argenté et au visage rose qui figurent sur de nombreuses photos prises entre 1952 et 1965. 

En 1952, sur l’île de Koshima, un groupe de scientifiques japonais, qui voulait étudier ces macaques, décida de tenter de les attirer sur la plage en dehors de la forêt avec des patates douces qu’ils épandirent quotidiennement sur le sable. Les singes adorèrent cette denrée, toutefois leur comportement démontra qu’ils les trouvaient désagréables à manger avec la peau recouverte de sable mouillé. Une femelle, qu’ils avaient baptisé « Imo, trouva un jour la solution à ce problème : elle trempa sa patate dans l’eau pour la débarrasser du sable et, satisfaite du résultat, se mit à laver systématiquement toutes ses patates avant de les consommer. 

Au début, elle était la seule à pratiquer ce rituel, mais les scientifiques notèrent que les premiers à suivre son exemple furent les jeunes. Ensuite ce fut au tour des autres femelles. Les plus réticents furent les vieux mâles qui observaient ce comportement en faisant des grimaces interprétées comme réprobatrices. 

Les mois et les années passant, de plus en plus de singes trempèrent les patates douces dans l’eau avant de les consommer. Les scientifiques japonais remarquèrent qu’un seuil critique fut atteint le jour où tous les singes de l’île se mirent à laver leurs patates avant de les manger. Le fait de laver chaque pomme de terre était devenu un comportement normal. L’un des scientifiques décida d’appeler cela « La théorie du 100ème singe » sans toutefois savoir exactement à partir de quel nombre de singes la pratique devint commune. Un basculement s’était opéré à partir d’un certain nombre de singes. D’une pratique individuelle, cela était devenu une pratique communautaire. 

Le plus étonnant, comme par une sorte de contagion énigmatique, les scientifiques constatèrent que les colonies de macaques des îles avoisinantes adoptèrent le même comportement au même moment alors qu’il était rigoureusement impossible que de singes aient pu traverser à la nage la distance qui les séparait de l’île-pilote. Quasi simultanément, la pratique de laver les pommes de terre se transmit de façon simultanée, et inexpliquée, aux colonies de primates habitant sur tout le continent. À partir d’un seuil critique de singes, défini symboliquement par le nombre « cent », une prise de conscience s’était étendue et propagée à l’ensemble de l’espèce, en dépit de la distance géographique. 

Un chercheur américain, Lyall Watson, émit alors l’hypothèse que lorsqu’un nombre suffisant d’individus change de façon de considérer une idée nouvelle, cette dernière se répand très vite, comme une traînée de poudre, comme une onde dans l’air, au point de toucher tous les individus sans la moindre transmission tangible. 

En 1984, Ken Keyes publia son livre sur le sujet où il effectua un parallèle entre le comportement des macaques japonais et celui des sociétés humaines. Il émit l’hypothèse que, lorsque l’addition de l’énergie mentale des individus atteint un certain seuil, une sorte d’explosion se produit qui provoque un changement de conscience généralisé. 

Plus prosaïquement, cela veut dire qu’un changement apporté dans la vie d’un être humain peut être reproduit par un autre et, à un moment donné, par tous les êtres humains quand un certain nombre de personnes l’apporte également dans leur vie. Cela démontre la responsabilité individuelle, le pouvoir de chacun et l'importance de nos actes dont la portée, multipliée par un nombre X de personnes (symboliquement la centième personne), peut changer en profondeur les mentalités, les habitudes et les comportements à grande échelle dans le monde. 

Alors, comme disait Gandhi, soyons le changement que nous voulons voir dans le monde !...

« Le sentier est unique pour tous, 
les moyens d'atteindre le but 
varient avec le voyageur. » 
Proverbe tibétain 


Mardi 16 juin 2020 - Confinement jour 94 

Voici le quatre-vingt-quatorzième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où nous ignorons l’étendue des traumatismes dus au confinement. 

Les nuées ont envahi le ciel sur la mer. En cours de matinée, elles s’effilochent et laissent passer un soleil lourd. Les hirondelles continuent leur farandole dans les airs. La plage se remplit petit à petit. 

Qu’est-ce qu'une prévision ? C’est un ensemble de techniques ayant pour but d'évaluer ou de conjecturer d’une situation à une échéance plus ou moins lointaine. La prévision du temps, des budgets, des recettes, sont des exemples que nous effectuons régulièrement. Le temps est une illustration parfaite. Beaucoup de personnes regardent les prévisions météorologiques pour connaître quel temps il fera demain. Ce que beaucoup de gens oublient, c’est qu’une prévision n’est qu’une simulation météorologique pour prédire le temps. Il n’y a aucune garantie qu’une prévision soit exacte. 

Les scientifiques ont créé des modèles afin d’effectuer une prédictibilité d’un événement ou de son évolution. Je prendrai comme exemple l’épidémie du covid-19. En mars 2020, les médias s’appuyaient sur le modèle construit par The Imperial College of Science qui permettait de simuler la propagation du virus SARS-CoV-2. Or, les médias et les politiciens ont oublié qu’une simulation n’est pas le reflet de la réalité. Aussi pertinent que soit un modèle de simulation de la propagation d’un virus, il ne reste qu’une fiction intellectuelle. 

Pourquoi ? D’abord, il y a un gouffre entre la réalité et la simulation. En effet, la réalité est beaucoup plus complexe que n’importe quelle simulation. L’interaction humaine est un des éléments qui est difficile à mettre en équation. Les économistes le savent malgré toutes leurs tentatives de créer un algorithme de prédictibilité du marché ; leurs tentatives se sont soldées par des échecs. Vu nos connaissances actuelles, il n’y a aucun moyen de connaître l’évolution des décisions humaines dans le temps. 

Ensuite, toutes les simulations effectuées dans un laboratoire sont trop simplifiées pour correspondre à la complexité de notre monde. Les humains interagissent avec leur semblable, mais aussi avec les objets et les animaux. Nous vivons dans un univers interconnecté où chaque élément possède son importance. Enlever un seul de ces éléments est la simulation change complètement. Aucun laboratoire ne peut se comparer à l’échelle planétaire. 

Enfin, il n’y a jamais assez de données pour rendre fiable une simulation. La collecte de plus en plus d’informations ne suffira jamais à permettre une simulation conforme à la réalité. Il y a un moment où le volume d’informations dépasse la capacité humaine de compréhension des phénomènes. À l’heure actuelle, aucune machine ne peut remplacer l’intelligence humaine et emmagasiner les données nécessaires pour effectuer un traitement adéquat de toutes les informations. 

En conclusion, les modèles ne sont que des indicateurs ne reflétant aucunement la réalité. Les résultats de ces modèles ne peuvent en aucun cas être considérés comme exacts. Aucune formule mathématique ne peut englober toute la complexité du comportement humain. Même si la tendance des courbes indique une certaine direction, en aucun cas les gouvernements ne devraient effectuer leurs décisions sur elles. Le citoyen devrait avoir toujours le dernier mot. 

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Pessimisme médiatique sensationnaliste 

Durant la crise sanitaire, les conséquences sociétales, politiques et économiques de la dérive du langage médiatique furent pernicieuses. Au quotidien, la surabondance d’informations souvent contradictoires, les effets des mots excessifs et superfétatoires dans le discours des médias et des politiciens témoignèrent d’un manque flagrant de clairvoyance et de distance vis-à-vis de la réalité de la maladie du covid-19. Les ego assoiffés de pouvoir et de contrôle ont créé dans leur mental un monde d’illusions qu’ils ont voulu implanter dans celui des citoyens dans un lavage de cerveau pour reconditionner leur libre arbitre. Auront-ils réussi à les lobotomiser sur le long terme ? 

Les messages, partiaux, arbitraires et dénués d’objectivité, telles une litanie menaçante et une mauvaise rengaine toxique, ont contaminé les pensées des citoyens en les noyant sous des flots de nouvelles alarmantes et en les inquiétant à outrance pour paralyser leur faculté de réflexion. Atteint dans son énergie vitale, le citoyen est devenu l’ennemi de lui-même en offrant au côté « sombre de sa force » des armes de délation, de méfiance, de défiance, de rejet, de xénophobie, de fanatisme, d'ostracisme, de désunion, etc. 

Cette épidémie verbale s’est propagée pour aboutir à une torpeur générale, intellectuelle et morale, où les manifestations de la vie ont été oblitérées. Le rôle des médias, qui se sont adonnés au pessimisme dans un sensationnalisme de l’information, sera-t-il remis en cause ? 

Durant cette crise, les médias, qui déshonorent leurs valeurs, ont voulu garantir leur avenir en jouant les démagogues et en affectant de soutenir les intérêts des lecteurs dans le seul but de s'attirer leur fidélité et d’augmenter leur auditoire. Où est passée la bonne foi ? Ils se sont discrédités en faisant défiler de l’info en continu, en faisant tourner les mêmes images, en recyclant les mêmes mots. Les citoyens, devenus des victimes consentantes, dont l’intelligence a été remplacée par des pulsions basées uniquement sur les peurs, dont le ressenti a primé sur le réfléchi, se sont laissés hypnotiser par ce défilé informatif dommageable. De par leur attitude digne de Tartuffe, nombre de journalistes ne sont plus en mesure d’exercer pleinement leur rôle de contre-pouvoir démocratique. Les médias se sont embourbés dans un mode de fonctionnement parfois difficile à décrypter dont ils auront de la difficulté à se défaire. Y a-t-il encore quelqu’un à bord de l’avion de la déontologie journalistique ? Qu’en est-il de la responsabilité des journalistes vis-à-vis des citoyens qui n’a cessé de diminuer jour après jour durant le processus de confinement ? Y aura-t-il une charte des devoirs professionnels des journalistes pour éviter de tels dérapages à l’avenir ? 

Le fiasco des mesures liberticides du confinement auxquelles nous avons assisté durant la crise sanitaire, relayées dans des proportions inacceptables par la machine médiatique, se révélera sous la plume des historiens. 

Durant la crise, les rôles des acteurs décisionnaires sur le front de l’épidémie, aux ego renforcés, se sont confondus et empiétés sur la scène de la vie pour donner un spectacle navrant et hautement préjudiciable.

jeudi 18 juin 2020

Should you take the COVID19 Test ? [Devriez-vous passer le test COVID19 ?]...



Pour pouvoir suivre la vidéo avec le sous-titrage en français, cliquez sur YouTube, ensuite cliquer sur « paramètres », ensuite sur « sous-titres » et enfin sur « traduire automatiquement ». Choisissez ensuite la langue française dans le menu défilant.

mardi 16 juin 2020



« Pour différentes raisons, 
la plupart des gens 
sont tellement pris par leur quotidien 
qu'ils n'ont pas le temps 
de s'étonner de la vie. » 
Jostein Gaarder 


Dimanche 14 juin 2020 - Confinement jour 92 


Voici le quatre-vingt-douzième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où l'arbitraire est de mise. 

Les hirondelles dansent dans les airs sous un ciel d’azur. Le vent s’est calmé et les plages sont disponibles pour cette journée dominicale. La mer reste relativement tranquille malgré quelques vagues dans le lointain. 

Les chercheurs de la Harvard Medical School de Boston (États-Unis) ont révélé que le nouveau coronavirus, dont la maladie est connue sous le nom de Covid-19, aurait pu circuler à Wuhan (Chine) depuis août dernier. Avec des images satellite comme preuves, ils se reposent sur un afflux de véhicules à l’hôpital de Wuhan en août 2019 pour appuyer leur révélation. À ce jour, les autorités chinoises n’ont pas voulu répondre à cette allégation américaine. 

Outre que cette hypothèse ressemble à « un épouvantail pour effrayer la populace », à mon avis, cette théorie pose des petits problèmes quant à l’idéologie épidémiologique actuelle. Le 15 mars 2020, le R0 effectif avait été estimé à 2,8. Pour rappel, le taux « R0 » est le nombre de reproduction de base, ou R0 (ratio 0) d'une infection, considéré comme le nombre attendu de cas directement générés par un cas dans une population où tous les individus sont sensibles à l'infection. Pour être plus simple, cela veut dire le nombre moyen de personnes qu’une personne contagieuse peut infecter. 

Le R0 contribue à calculer le temps de doublement du nombre de victimes d’une épidémie. Avec un taux de 2,8, le temps de doublement est de 25,10 et avec un taux de 1,5 il est de 46,56. Pour simplifier, avec un taux de 2,8 il faut moins de temps pour doubler le nombre de cas qu’avec un taux de 1,5. Ainsi, une personne infecte dans le premier cas 2,8 personnes et seulement dans le deuxième cas 1,5 personne. Plus le taux est important, plus le nombre de personnes infectées sera grand au fur et à mesure du temps. 

Juste pour la petite histoire, pour l'épidémie de covid-19 en 2019, douze équipes scientifiques ont cherché à calculer le R0 de la nouvelle maladie : leurs résultats ont varié du simple au quintuple (de 1,5 à 6,68). ( référence Viceconte G & Petrosillo N (2020) COVID-19 R0: Magic number or conundrum?. Infectious Disease Reports, 12 www.pagepress.org/journals/index.php/idr/article/download/8516/8184.) 

Je reviens à la fameuse hypothèse des chercheurs de la Harvard Medical School de Boston. S’il s’agit bien du covid-19, pourquoi l’épidémie n’a-t-elle pas commencé à partir d’août 2019 ? Avec un taux aussi élevé de contamination, sans protection particulière, ni confinement, ni état d’urgence, il aurait dû y avoir un nombre exponentiel d’infections. En un semestre (d’août à décembre 2019), avec un taux R0 de 3,5 ou 2,8 ; le nombre de malades aurait dû atteindre des millions de Chinois ! Or, ce n’est pas le cas. 

Si cette hypothèse s’avère fausse, je m’interroge sur l’intérêt de propager ce genre d’information. Quel en est l’objectif ? Mon avis est de maintenir les populations dans une sorte de peur diffuse afin qu’elles restent tranquilles. Les menaces répétées m’apparaissent suspectes ; il y a eu la deuxième vague ; les divers foyers d’infection ; sans parler de la poursuite sur le long terme des lois exceptionnelles qui contrôlent les activités des citoyens. Les citoyens doivent rester vigilants et ils doivent conserver leur esprit critique. Que l’interlocuteur porte une blouse blanche, ou possède un titre ou ait accédé à une haute fonction, qu’est-ce qui nous dit que c’est la vérité !

lundi 15 juin 2020


« Il ne faut pas de tout pour faire un monde, 
il faut du bonheur, et rien d'autre. » 
Paul Eluard 


Samedi 13 juin 2020 - Confinement jour 91 


Voici le quatre-vingt-onzième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où l’agora, qui permet aux citoyens de discuter de la chose publique, fait bigrement défaut dans nos sociétés. 

Un ciel d’azur nous accueille à notre réveil. La mer est relativement calme et le vent s’est atténué après avoir beaucoup éternué hier. Les hirondelles sont de retour avec leur ronde matinale. Le soleil commence son rayonnement estival et les premiers baigneurs s’installent sur la plage.

Est-ce qu’un jour, les autorités pourront-elles faire enfin confiance à l’intelligence des individus au lieu de mettre en place des lois d’exception, des états d’urgence pour un oui et pour un non ? Souvent les gens me répondent qu’il y a toujours une ou deux personnes qui effectuent des infractions ou des crimes. Certes, l’humain est ainsi selon eux. Je ferai deux remarques concernant cet argument. 

La première remarque est : trouvez-vous juste que pour un ou deux cas, il faille pénaliser les autres millions de citoyens ? Moi, je trouve cela injuste mais aussi disproportionné. Parce qu’un certain nombre de personnes ne va pas respecter le minimum de mesures d’hygiène et de protection face à un virus bénin, les gouvernements ont préféré mettre en cage tous les citoyens. Personnellement, je trouve cela disproportionné et aussi arbitraire. L'arbitraire est la mise en pratique de l'absolutisme, de l'injustice ou de la tyrannie. Lorsque des autorités décident de fixer une amande de 600 à 30 000 euros pour non port du masque, n’est-ce pas disproportionné, n’est-ce pas de l’arbitraire ? En tout cas, c’est l’avis de la justice et ces mêmes autorités ont ramené ladite amande à 100 euros ! 

La deuxième remarque est : pourquoi ferais-je confiance à un gouvernement qui ne fait pas confiance aux citoyens ? Les politiciens réclament notre coopération, notre confiance pour que les opérations se déroulent efficacement afin de faire face à l’état d’urgence. Or, ces mêmes politiciens mettent en place des mesures coercitives à l’encontre des citoyens auxquels ils réclament la confiance. N’est-ce pas contradictoire ? D’un côté, le gouvernement use de mesures contraignantes et arbitraires contre les citoyens, use du bâton, et de l’autre, il réclame de nous laisser nous faire battre. Certains me rétorqueront que le confinement n’est pas se faire battre. Certes, mais suspendre les libertés, n’est-ce pas une punition envers les citoyens, une sorte de revanche de la part des politiciens si mal aimés par les populations. N’est-ce pas aussi une tentative de mettre au pas les citoyens récalcitrants qui n’approuvent pas leur politique ? N’est-ce pas aussi une mesure pour obtenir la paix sociale tant mise à mal ces derniers mois ? 

Comment en sommes-nous arrivés là ? La corruption ! La démocratie est corrompue par les personnels politiques, par un nombre important d’institutions parasites qui phagocytent la république et aussi par les citoyens qui se laissent dépouiller de leurs pouvoirs. La seule façon de remettre la démocratie sur les rails est de reprendre le pouvoir.

« Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, 
je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. » 
Benjamin Franklin 



Vendredi 12 juin 2020 - Confinement jour 90 


Voici le quatre-vingt-dixième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise qui a entraîné la perte des libertés fondamentales. 

De bon matin, le ciel est couvert. Pendant la matinée, le vent a chassé les nuées vers l’horizon. La mer est un peu remontée et les plages sont boudées par les baigneurs. Les hirondelles restent dans leur abri. 

Au cours de ma vie, des individualistes, je n’en ai pas beaucoup rencontrés, par contre, des moutons de Panurge en nombre important. Qu’est-ce l’individualisme ? L'individualisme est une conception philosophique, politique, sociale et morale qui tend à privilégier les droits, les intérêts et la valeur de l'individu par rapport à ceux du groupe. Qui n’adhérerait pas à cette conception de l’existence ? 

En effet, chaque individu est un être unique, possède une existence originale, suit son propre chemin. La science dit que chacun d’entre nous hérite d’un patrimoine unique ; que nous avons un ADN unique, même les jumeaux n’ont pas un ADN identique. Vu que chaque personne est singulière, comment un groupe pourrait-il apporter des solutions communes à des problématiques individuelles ? Ce qui paraît correct pour un individu peut être inadéquat pour un autre individu. 

Et pourtant, le sens d’individualiste (pris comme adjectif) dans notre société est péjoratif, il est synonyme d’égoïste, parfois non-conformiste, voire indépendant. Pris comme nom, l’individualiste est une personne qui fait preuve d'individualisme. Finalement, dans l’esprit de la masse, l’individualiste s’oppose à la société ; il serait contre l’intérêt général et privilégierait sa personne au détriment de l’ensemble de la communauté. Est-ce bien vrai ? 

Je ne vais pas revenir sur l’intérêt général ; cette idéologie fourre-tout qui permet à l’État de contrôler les citoyens, de borner, de lier, de subordonner l'individu, de l'assujettir à la chose générale ? Quels sont les biens communs, ceux qui intéressent l’ensemble de la communauté ? 

Où est passée l’agora où les citoyens pouvaient discuter de la chose publique ? Elle a disparu dans les méandres de la vie moderne, engloutie par les représentants élus, confisquée par les politiciens. 

Où sont passés les espaces publics libres d’accès pour les citoyens ? Les espaces publics sont emprisonnés dans des grilles et des portes. Ils sont fermés au public de telle à telle heure. Ils ont été privatisés par des politiciens véreux au profit des entreprises pour effectuer des bénéfices sur le dos des citoyens. Ils sont réglementés et sous contrôle des pouvoirs publics. 

Où est l’eau, indispensable à la vie ? Elle est confisquée par les régies, par les entreprises privées pour être monnayée tous les semestres par les collectivités territoriales. 

Et la liste est longue. Que reste-t-il des biens communs ? Rien. Tout a été mis sous séquestre par l’État. Quel est l’intérêt général dans tout cela ? Aucun ! 

Finalement, que signifie la critique envers les individualistes ? Pourquoi seraient-ils si égoïstes alors que les biens communs ont déjà été confisqués par l’État ? Dans l’esprit de la masse, cela veut dire que les individualistes ne se conforment pas au moule préétabli pour être ajusté à l’immense troupeau des moutons de Panurge. Affirmer qu’ils sont égoïstes, ce n’est qu’une tentative manipulatrice pour faire entrer dans le rang les personnes qui ne se comportent pas de façon appropriée à l’idéologie sociétale.

samedi 13 juin 2020


« Il n'y a jamais eu de bonne guerre 
ni de mauvaise paix. » 
Benjamin Franklin 


Mercredi 10 juin 2020 - Confinement jour 88 

Voici le quatre-vingt-huitième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où chaque citoyen est seul juge de ce qui lui convient le mieux pour sa propre sécurité et celle de ses proches. 

Le ciel est un peu vaporeux. Quelques nuées traînent à l’horizon. La mer est calme et les premiers baigneurs s’installent sur la plage. Les hirondelles font quelques tours puis se reposent. L’air est légèrement étouffant. 

Politicien. C’est fou à la vitesse que les politiciens s’installent vite dans leur nouvelle fonction. Les anciens membres de l’opposition qui deviennent la nouvelle majorité se plient facilement aux moules de l’État. En quelques jours, ils deviennent des autorités conformes à l’idéologie étatique. Ils renient tout ce qu’ils ont dit pendant les années où ils étaient dans l’opposition, adieu les belles promesses, les lendemains qui chantent, etc. Ils nomment cela « le principe de réalité ». En fait, tout cela n’a rien à voir avec la réalité. 

Il est aussi assez curieux comme un politicien enfile avec rapidité sa fonction, comme un gant. Il y a presque une osmose avec sa charge. Il va même s’identifier à sa charge « Je suis ministre » par exemple. Non, la vérité est « Je suis en charge du ministère de l’agriculture avec le titre de ministre. » Les ministres changent, les cabinets restent. Finalement, ceux qui font fonctionner réellement les ministères, ce sont tous ces hauts fonctionnaires non élus. Ceux-ci orientent les politiques toujours dans le sens de la soumission à l’intérêt général. Mais qu’est-ce que l’intérêt général ? L’intérêt général est un objectif flou, sans contour, sans consistance ; un peu tout et rien de particulier. Les politiciens se plient volontiers à cet impératif de l’intérêt général, surtout si celui-ci devient pour eux d'un intérêt particulier : sa carrière ou sa retraite. En effet, beaucoup d’affaires politiciennes ne sont que des collusions avec des milieux ou des lobbys prêts à remercier leurs bienfaiteurs le moment venu. 

Qu’est-ce que la politique ? La définition est souvent « la gestion de la cité ». Cependant, ce n’est pas suffisant, la gestion de la cité pour quels objectifs ? Est-ce pour l’intérêt de tous ? Ou pour l’intérêt général ? Et le « tous », cela représente quoi, une population indistincte, sans contour, sans consistance, ou bien, le « tous » représente : chacun d’entre nous sans aucune exception. Dans ce dernier cas, alors le système parlementaire avec une majorité pour gouverner n’est pas une démocratie, seulement la dictature d’une majorité. Le politicien qui doit théoriquement représenter les citoyens n'est qu’un pion dans le jeu politicien des partis, et la délégation du pouvoir est détournée au profit de l’intérêt particulier des idéologies et des partis. La langue de bois est la langue officielle des politiciens. 

Dans une démocratie, la source de tous les pouvoirs vient des citoyens. Cependant, dès le moment où les représentants élus ne peuvent être sanctionnés directement par les citoyens, le pouvoir est corrompu et contourné par ceux qui devraient être nos serviteurs ; finalement les politiciens se transforment en maîtres. Nous avons pu le constater lors de l’épidémie du covid-19, les populations ont été traitées comme des chiens qui devaient obéir à l’œil et à la baguette. Le politicien est devenu l’ennemi de la démocratie et des citoyens. 

[…] 

Nous partons après le déjeuner pour aller découvrir un fort à l’entrée d’Almeria. Le Faro de San Telmo est interdit d’accès. Nous traversons la route et nous grimpons sur les hauteurs où le vieux pont Bayyana en pierres, oublié, dévoile son charme et son prestige d’antan de la possible époque du roi Carlos III. Nous descendons dans le ravin et nous admirons la construction en gros blocs de pierre dont la couleur tire sur l’ocre rouge. Nous passons sous la haute et relativement étroite arche magistrale à la voussure arrondie, d’une quinzaine de mètres de hauteur, où devait s’engouffrer l’eau dans les siècles passés. Nous revenons sur nos pas et nous traversons le pont en pierres dont le parapet d’époque s'effrite irrémédiablement avec les années sous le souffle du vent. Haut de plus de vingt mètres, il traverse le barranco [ravin] de San Telmo. Dominé par la structure du pont de l’autoroute A-7, l’ancêtre en pierres a assisté à la construction du géant aux quatre jambes élancées en béton armé. Nous revenons par le versant opposé sur la route d’Aguadulce, encore fermée durant la journée suite aux éboulements. Un cervidé et son « petit », qui crapahutent sur les rochers, nous observent lors de la descente... 

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Campo de Dalías 


Quand nous allons à Roquetas de Mar, nous traversons en voiture un impressionnant océan de serres. 

Il y a plus de trente ans, la région andalouse de Campo de Dalías était un vaste terrain vague désertique, aujourd'hui c'est un immense verger de produits agricoles et de fleurs, en activité toute l'année, qui fait la renommée de l'horticulture espagnole. Le verger est visible depuis le ciel par les jumelles de la NASA. 

Le Campo de Dalías, où environ les sept dixièmes des entreprises sont familiales, s’épanouit notamment sur les communes de Roquetas de Mar, Félix, Vicaire, El Ejido et Dalías. Dans cette vaste plaine andalouse, la myriade d’exploitations agricoles fertiles emploie la quasi-totalité des habitants, soit près de soixante mille personnes. Cette manne d’abondance représenterait une bonne partie de la nourriture espagnole. 

Un immense aquifère souterrain, un impressionnant réservoir d'eau d’une centaine de mètres de profondeur, alimente un système d'irrigation très complexe qui permet la culture intensive de toutes les cultures végétales et florales. Cette oasis bénéficie d'un microclimat incomparable. L’usine de dessalement d'eau de mer de Campo de Dalías, l'une des plus grandes usines de dessalement en Europe, qui traiterait quelque cent mille mètres cubes d’eau de mer par jour, complète la manne de l’aquifère souterrain. Les vastes serres par milliers, aux « toitures » plates, sont couvertes de plastique au blanc dominant pour couper le vent qui frappe en quasi-permanence cette terre méditerranéenne comme nous le constatons depuis quelques mois. Nommé aussi « Le territoire blanc », le Campo de Dalías, nettement visible depuis l'espace, est connu comme le potager de l'Europe qui s'exporte sur tout le Vieux Continent… 

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C’était bien une grippe 

La semaine dernière, certains lecteurs m’ont reproché de parler du covid comme d’un dérisoire épisode grippal. Sur le réseau social Facebook, où je suis relativement actif malgré la censure qui y règne, nombre de « followers » m’ont également blâmé parce que je continue à qualifier le covid-19 de simple grippe. Selon eux, je banaliserais ainsi une maladie très différente et bien plus sérieuse que la traditionnelle virose annuelle. Pour l’avoir contractée eux-mêmes ou pour connaître quelqu’un qui l’a eue, mes contradicteurs m’opposent que l’infection au Sars-Cov-2 ne ressemble pas du tout à Influenza et qu’elle est dramatiquement plus grave. Ils reprennent ainsi le refrain officiel justifiant l’affolement et le confinement puisque « le covid n’est pas une simple grippe ». Mais qu’en est-il réellement ? Cette maladie émergente se distingue-t-elle vraiment de celle qui nous visite chaque année et accable beaucoup d’entre nous ? Y a-t-il de nettes dissemblances entre la « crève » hivernale classique et le fléau coronaviral à l’origine de la panique mondiale ? C’est ce que je vous propose d’examiner aujourd’hui. Pour comparer les caractéristiques de la grippe « normale » avec celles du covid, je vais m’appuyer essentiellement sur la page Wikipédia* qui est consacrée à la première. Sur bien des sujets, l’encyclopédie en ligne manque de fiabilité et d’objectivité. Mais on peut lui faire confiance pour refléter correctement la pensée médicale dominante et résumer l’état des connaissances sur cette pathologie infectieuse. Passons donc en revue huit points de comparaison et voyons voir si le fléau pandémique qui a terrifié la planète méritait une telle diabolisation hystérique. 


1-Mortalité 

Bon an, mal an, la grippe annuelle fait entre 250 000 et 650 000 victimes (chiffres de l’OMS). Selon les estimations hautes, la « grippe asiatique » (1957-1958) a fait 1,5 million de morts et la « grippe de Hong Kong » (1968-1969 ) environ un million. Pour le covid, on a franchi hier la barre des 400 000 décès et le bilan pourrait s’alourdir puisque le coronavirus s’attarde encore en Asie et en Amérique Latine. Mais au nombre des victimes, figurent toutes les personnes âgées assassinées par le confinement et son corolaire, le syndrome du glissement. Il faudrait également soustraire les cas douteux et toutes les autres infections respiratoires fatales – dont la grippe -avec lesquelles le covid a été souvent, voire très souvent confondu. Même si ces soustractions ne sont pas faites, il semble acquis que la pandémie covidienne ne fera pas pire qu’une année grippale moyennement mauvaise. Pour rappel, l’épidémiologiste britannique Neil Fergusson, le Cassandre de l’imperial College que tous les gouvernements ont écouté pour décider de confiner, prévoyait 500 000 morts rien qu’en France et encore davantage au Royaume-Uni. En termes de mortalité, le corona va très certainement déjouer ces pronostics catastrophistes et pourra à peine rivaliser avec son cousin influenza. 


2-Saisonnalité 

Comme son nom l’indique, la grippe saisonnière est une maladie éphémère. Elle est nettement plus fréquente en hiver et elle sévit très majoritairement dans les zones tempérées, au nord et au sud des tropiques. Selon la théorie qui prévaut, le virus grippal commence son périple annuel dans l’hémisphère austral, puis il plie bagage, voyage par avion ou par oiseau migrateur et remonte vers nos régions pour profiter du climat froid et sec qui lui convient. De basses températures et une faible hygrométrie sont en effet propices à sa supposée transmission aérienne. Dès que le mercure remonte, la courbe en cloche s’écrase et les cas se raréfient pour disparaître presque complètement en été. Le coronavirus n’est pas original puisqu’il a, lui aussi, succombé au retour du printemps et que l’épidémie est terminée depuis quasiment deux mois, sans qu’une deuxième vague se profile à l’horizon. Selon des chercheurs italiens, la transmission du Sars-Cov2 aurait chuté de 13% pour chaque degré gagné au thermomètre ! Si les experts ne se rendent pas à l’évidence et persistent à prêcher la prudence, c’est pour faire croire que le reflux est dû aux mesures préconisées et non au déclin saisonnier du virus incriminé. Et dire que ces devins à la noix plastronnent encore sur les plateaux télés ! 


3-Symptômes 

Les signes cliniques de la grippe sont la fièvre, les frissons, les céphalées, les maux de gorge, les myalgies (douleurs) musculaires et/ou articulaires, ainsi qu’une sensation de malaise général et de fatigue qu’on appelle asthénie. À ce tableau, s’ajoutent des signes d’atteintes respiratoires (congestion nasale, rhinorrhée, toux sèche). L’asthénie et la fièvre peuvent persister jusqu’à deux semaines. Les symptômes « typiques » du covid ? On peut économiser de l’encre car ils sont exactement les mêmes. Sauf deux : l’anosmie (perte d’odorat) et l’agueusie (diminution du sens du goût) qui se sont manifestées, selon l’équipe du Pr Raoult, chez 53% des patients. Il n’y a cependant pas de quoi fouetter un chat dans la gorge puisque ces désagréments provisoires se produisent fréquemment en cas de… gros rhume. Évoqué au début de l’épidémie, le lien avec l’apparition d’engelures et de poussées d’urticaire a été infirmé par la suite. Reste la fameuse « hypoxie silencieuse » c’est-à-dire le manque d’oxygénation du sang ne résultant paradoxalement d’aucune difficulté à respirer. S’il y a bien un symptôme qui semble distinctif du covid-19, c’est incontestablement celui-là. On l’appelle également « hypoxie heureuse » car les malades sont parfois dans un état mental frisant l’euphorie. Ce phénomène très étrange a été beaucoup observé aux États-Unis. Semblable au « mal des montagnes », le déficit d’oxygène sans essoufflement n’est pourtant pas, lui non plus, une prérogative covidienne : selon le Dr Udit Chaddha, professeur de soins intensifs au prestigieux hôpital du Mont Sinaï (New York), il peut en effet accompagner d’autres infections pulmonaires, d’origine virale ou non. Ce symptôme n’est donc pas si insolite que ça et il peut survenir en cas de mauvaise grippe. 


4-Complications 

Ceux qui fustigent ma « banalisation » du covid sont-ils bien informés des complications possibles d’une « bête » grippe ? Si elles sont rares, celles-ci peuvent être très graves. Parmi les décompensations de pathologies sous-jacentes, Wikipédia cite l’œdème aigu du poumon, l’insuffisance cardiaque, la myocardite, la rhabdomyolyse (fonte des muscles dont les fibres se dissolvent dans le sang), la méningite lymphocytaire et les troubles neurologiques. Et parmi les complications liées à une surinfection bactérienne, l’encyclopédie numérique énumère la déshydratation (à cause de la fièvre), le syndrome de Reye (atteinte du cerveau et du foie favorisée par l’aspirine), les complications thrombo-emboliques, la défaillance multi-viscérale et – devinez quoi – le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). Durant la pandémie, ces trois dernières formes d’aggravation ont été présentées comme des quasi-exclusivités du covid. Toutes les autres, je les ai repérées à maintes reprises dans les récits de « rescapés ». Or une infection grippale peut très bien conduire à de telles dégradations potentiellement mortelles. Selon l’OMS, les épidémies annuelles de grippe sont responsables d’environ cinq millions d’hospitalisations au niveau mondial. Sur ce point, à nouveau, l’analogie est tout sauf incongrue. 


5-Séquelles 

Attention, manipulation : depuis qu’ils n’ont plus de cadavres à exhiber statistiquement, les médias multiplient les reportages auprès des personnes ayant réchappé au covid. Ce qu’ils précisent rarement, c’est que ces « miraculés » sont en réalité des rescapés du traitement par intubation. C’est la longue période passée sous respirateur artificiel qui entraîne des complications. Chez ces patients, et chez ceux-là seulement, la récupération peut effectivement prendre du temps et nécessiter des soins de kinésithérapie. Le fait d’être sédaté et intubé provoque un hyper-métabolisme du corps qui fait que la consommation de calories s’accélère et que les muscles fondent, d’où le besoin de réapprendre à marcher, à se servir de ses bras et à respirer normalement. L’immobilisation prolongée augmente aussi le risque d’insuffisance rénale et de thrombose vasculaire, tandis que les sédatifs administrés pour l’anesthésie générale peuvent générer des troubles neurologiques exigeant revalidation. Rien de tout cela chez les malades qui sont restés éveillés et n’ont pas subi cette intervention lourde. Pour ceux-là, les suites se résument à une grosse fatigue durant une quinzaine de jours et à une gêne respiratoire rebelle. Comme nous l’avons vu ci-dessus, l’asthénie consécutive à un épisode grippal peut également durer deux semaines. Quant à la respiration dysfonctionnelle persistante, elle n’est pas non plus un monopole du coronavirus. « Ce que l’on sait sur la grippe, dans les cas les plus sévères, c’est qu’il faut 6 à 9 mois pour avoir des tests respiratoires qui reviennent à la normale » a expliqué sur BFM Jean-Paul Mira, chef du service de réanimation de l’hôpital Cochin. Et le médecin intensiviste d’ajouter : « Quelle que soit la sévérité des atteintes pulmonaires que l’on voit chez nos patients quand ils sortent, ils ont vraiment une probabilité extrêmement forte de revenir à une vie normale ». Grippe et covid, c’est chou vert et vert chou en termes de séquelles. 


6-Agents viraux impliqués 

« Ce n’est pas le même virus, donc ce n’est pas la même maladie » m’ont objecté quelques lecteurs s’indignant que je dresse un parallèle entre les deux pathologies. Désolé à mon tour de les contredire, mais ce n’est pas exact : on sait de longue date que la famille des coronavirus est impliquée dans les syndromes grippaux. Ces derniers peuvent également être provoqués (selon la vision pasteurienne) par le VRS (virus respiratoire syncytial), les virus par-influenza, les adénovirus, les rhinovirus, les entérovirus, et bien d’autres encore. Certes, la médecine virologique prétend que la « vraie grippe » est le privilège des influenzavirus, dont il existe trois types (A,B,C) et dont seule la variante A serait à l’origine de pandémies. Pour la pharmacratie mondiale, le rêve est d’imposer l’équation « un virus = une maladie = un médicament ou un vaccin. » Mais ça, c’est de la science-fiction : dans la réalité, il est très malaisé de distinguer les « fausses grippes » de celles qui seraient authentiques. Encore une fois, je vous ramène à l’étude américaine citée dans mon infolettre du 5 février** : le Dr Peter Doshi a montré que 84% des diagnostics de grippe étaient erronés puisque le virus influenza n’était retrouvé que dans 16% des échantillons. Autrement dit, le même tableau clinique peut s’écrire avec toutes sortes de craies virales différentes et bien malin le médecin qui peut deviner laquelle joue un rôle prépondérant. Ce qui est avéré, c’est que la smala corona intervient généralement dans la manifestation de simples rhinites. Le covid est en quelque sorte un rhume qui peut tourner en grippe, laquelle peut à son tour dégénérer en pneumopathies diverses et variées. L’enjeu crucial n’est pas d’identifier un agent infectieux émissaire mais de comprendre le mécanisme iatrogène et/ou psychosomatique qui conduit à ce cercle vicieux. 


7-Profil des victimes

Sur ce point, j’admets volontiers que la comparaison entre covid et grippe ne tient pas la route : la deuxième est beaucoup plus inquiétante que la première ! Certes, la maladie grippale a aussi une prédilection pour les aînés présentant plusieurs comorbidités. Mais elle fauche aussi chaque année des bébés et des jeunes enfants. Près d’une centaine de nourrissons décèdent chaque année en France des suites d’une infection respiratoire étiquetée « grippe ». Rien de tel avec l’épidémie que nous venons de traverser. À Marseille, le Pr Didier Raoult et son équipe pensent avoir trouvé la clé du mystère : les enfants seraient immunisés grâce aux coronavirus que les moutards trimbalent en permanence et se refileraient à qui mieux mieux. Il ne s’agit pas de la création d’anticorps mais d’une adaptation lymphocytaire que les parents développeraient à leur tour en torchant le nez des morveux. Les personnes âgées, en revanche, seraient moins exposées au bouillon de culture et donc plus à risque d’être démunis en lymphocytes costauds. Bien que strictement pasteurienne et donc bancale, cette hypothèse me séduit pas mal car elle signifie, selon les chiffres avancés par le Dr Parola, bras droit de Didier Raoult, qu’entre 40 et 70% de la population serait déjà à l’abri du covid. Cela ouvre des perspectives réjouissantes car cela voudrait dire que la fameuse « immunité de troupeau » promise par les obsédés du vaccin est déjà là, ou presque ! Pour la compléter et rassurer les virophobes, on pourrait alors imaginer des stratégies d’immunisation naturelle telles que des stages de puériculture ou la transformation des maisons de retraite actuelles au profit d’habitats transgénérationnels. Mais avant de rêver au monde de demain, n’oublions pas cette autre étude américaine dont je vous parlais le 25 mars et qui indique que le vaccin antigrippal favorise les infections coronavirales. Quelles sont les interactions entre les virus vaccinaux et les micro-organismes présents dans l’environnement ou dans la flore pulmonaire ? Pourquoi certains hospices d’une même ville ont-ils été décimés de leurs occupants alors que d’autres, avec la même politique de confinement, n’ont déploré aucune perte parmi leurs pensionnaires ? Se pourrait-il que le vaccin antigrippe « dope » les rhumes coronaviraux et les complique ? Voilà le genre d’énigmes qu’il eût fallu élucider avant d’engloutir des fortunes dans « la course contre la montre » qui est surtout un rush pour le jackpot vaccinal. 


8-Solutions prophylactiques 

Pour terminer ce petit plaidoyer en défense de mon rapprochement « grippe-covid », revenons une dernière fois à la page Wikipédia : elle nous apprend que des experts américains recommandent chaudement la supplémentation en zinc aux populations à risques de grippe sévère. Selon leur expérience acquise dans la gestion de pandémie H1N1, même un très léger déficit se traduit par « une baisse du zinc lymphocytaire et de la thymuline circulante à taux plasmatiques de zinc normaux ». La réponse immunitaire qualitative et quantitative s’en trouve affectée, « que ce soit sur le bras humoral ou cellulaire ». En clair, une personne fragile en raison de son âge (enfants et vieillards) a une immunité de m…. si elle souffre d’une carence en zinc, même marginale. Or c’est exactement le constat qui a été fait chez les covidés : les personnes carencées étaient plus à risque de détresse respiratoire et la prescription de compléments a donné des résultats probants. Dans son deuxième article***, que nous avons mis en ligne sur notre site, le Dr Philippe Meurin aborde en détail le rôle anti-inflammatoire du zinc et souligne, c’est important, que cet oligo-élément est un allié précieux dans la gestion du stress. Quitte à me répéter, j’insiste pour ma part sur l’importance primordiale du statut en vitamine D. Tout comme la grippe, le covid ne résiste pas au printemps car celui-ci est synonyme d’ensoleillement. En France, la mortalité par million d’habitants a été de 442 pour l’ensemble du pays, mais avec des différences très marquées selon la latitude : 799 dans le Grand-Est, 597 en Île-de-France, 263 dans les Bouches-du-Rhône et… 182 dans la région PACA. Y-a-t-il démonstration plus lumineuse que la vitamine du soleil constitue le remède par excellence des maladies infectieuses ? Et que le confinement était la mesure la plus stupide qu’on pouvait adopter ? Vendredi dernier, j’ai été énervé par un article de presse relatant que dix soignants belges étaient « morts sur le front du covid ». J’ai donc fait ma petite enquête. Outre le fait que deux personnes décédées (un coursier et un interprète) n’étaient ni infirmière ni médecin et outre le fait que ces huit décès en deux mois parmi le personnel hospitalier n’ont rien d’anormal, j’ai découvert que trois des dix victimes étaient d’origine africaine. Or, je ne vous apprends rien, les peaux foncées synthétisent beaucoup moins efficacement la vitamine D, laquelle leur manque cruellement en fin d’hiver sous nos cieux peu cléments. Aux États-Unis aussi, la population noire a payé un lourd tribut à leur inadaptation cutanée à la grisaille. En Afrique tropicale et subtropicale, par contre, tant la grippe saisonnière que sa version covid 2019 ne défraient nullement la chronique. Je persiste plus que jamais à apparenter ces deux pathologies qui renvoient de surcroît aux mêmes problématiques psycho-émotionnelles. Le décodage psychobiologique du covid a été entamé dans la revue Néosanté de mai, poursuivi dans celle de juin grâce au Dr Thomas-Lamotte et son équipe de thérapeutes, et il sera encore approfondi dans le numéro de juillet-août sous la plume d’un autre médecin français. Car les solutions préventives aux épidémies passent aussi par la compréhension de leur genèse et l’abandon du mythe de la contagion. La semaine prochaine, j’entamerai cette opération démythifiante en partageant une partie des témoignages que vous m’avez envoyés suite à mon appel. Vous verrez, ces récits sont très éloquents ! 

Yves Rasir 


[www.neosante.eu/cetait-bien-une-grippe/]
*[https://fr.wikipedia.org/wiki/Grippe]
**[www.neosante.eu/un-quatrieme-remede-a-la-virophobie/]
***[www.neosante.eu/deuxieme-lettre-a-mes-patients/]