jeudi 11 juin 2020


« La dictature, 
c'est ferme ta gueule, 
et la démocratie, 
c'est cause toujours. » 
Woody Allen 


Mardi 9 juin 2020 - Confinement jour 87 

Voici le quatre-vingt-septième jour de ce processus de confinement et nous sommes bien vivants dans cette situation de crise où les scientifiques ne connaissent pas beaucoup de choses concernant le coronavirus et la maladie covid-19. 

Le ciel est d’azur et le soleil brille de bon matin. Les hirondelles dansent dans les airs. Les premiers baigneurs profitent des rayons solaires pour se détendre sur la plage. 

Liberté. Dans une démocratie, rien ne justifie la suspension, même momentanée, de la liberté. La liberté est entière sinon elle n’existe pas. Peu importe les raisons invoquées par les gouvernements, toute atteinte à la liberté n’est qu’un prétexte parce qu’il n’existe aucune raison impérative pour suspendre celle-ci. Jusqu’à présent, les autorités l’ont fait pour notre sécurité (face au terrorisme, pour les guerres ou face à l’épidémie du covid-19) ; cet argument est fallacieux. 

Dans une démocratie, la sécurité est de la responsabilité de tous. Avant tout, chacun est responsable de lui-même, éventuellement des enfants en bas âge et des personnes dépendantes à sa charge ; et c’est tout. Un gouvernement qui prétend suspendre la liberté pour assurer la sécurité des citoyens est un gouvernement incompétent parce qu’il n’a pas su éviter la guerre ou le conflit. Ensuite, qu’est-ce que ce genre d’autorité qui punit ses citoyens parce que leur sécurité est en jeu ? Comment, d’un seul coup, les citoyens sont-ils devenus les ennemis ? La vérité, lorsque la sécurité est en jeu, la liberté doit être maintenue parce que uniquement chaque individu est seul compétent pour assurer sa sécurité. 

Quand un gouvernement suspend les libertés, il ne le fait pas pour le bien des citoyens, mais uniquement pour faciliter sa tâche ; comme si les citoyens étaient devenus tout d’un coup des gêneurs. En fait, les autorités veulent avoir les coudées franches pour effectuer des actes qui sont répréhensibles ; des actes qui peuvent même être criminels, parfois comme tuer certains citoyens ou des populations entières, etc. Même en cas de guerre, restreindre les libertés n’est pas justifié ; le contrôle des actions du gouvernement doit être permanent de la part des citoyens. Rien ne doit être fait au nom des citoyens sans l’accord express de tous. Lorsque j’écris « tous », je veux dire chacun des citoyens et non une majorité. 

En plus, il ne faut pas oublier que nos politiciens sont avant tout des humains. Le pouvoir les corrompt et il réclame toujours plus de puissance, l’illusion de la toute-puissance, afin de mener à bien ce que les autorités pensent être leur tâche ; et finalement le pouvoir est la séduction suprême de l’Ego. Les gouvernants se sentent indispensables et toutes les actions qui entravent leurs décisions sont considérées, au mieux comme une gêne, au pire à éliminer. Cela arrive quand un politicien confond la fonction de sa charge avec lui-même. Dans une démocratie, aucune fonction, quelle qu’elle soit, n’est sacrée ou supérieure aux citoyens, car les citoyens sont à la source de tous les pouvoirs. 

Revenons à l’épidémie du covid-19. Rien ne justifie les actions des gouvernements démocratiques de suspension des libertés. Chaque citoyen peut comprendre l’importance des enjeux et il est capable de se protéger lui-même et sa famille. Chaque citoyen est seul juge de ce qui lui convient le mieux pour sa propre sécurité et celle de ses proches ; il n’a pas besoin que des politiciens lui disent qu’il faut porter un masque ou qu’il peut se promener que de telle à telle heure ou qu’il doit rester confiné dans son habitation. Dans quelle société vivons-nous où une poignée de personnes dicte aux citoyens comment ils doivent vivre. Est-ce encore une démocratie ? 

Liberté. Uniquement, la liberté est garante du « vivre ensemble » en bonne intelligence. Une société sans liberté n’est pas une société, mais seulement une entreprise de bétails-humains. 

« L'État n'a toujours qu'un but, borner, lier, subordonner l'individu, l'assujettir à la chose générale ; il ne dure qu'autant que l'individu n'a pas sa plénitude et n'est que l'expression bornée de mon Moi, ma limitation, mon esclavage. » Max Stirner 

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« Laissez tomber la goutte dans l'océan et écoutez ce que les vagues vous disent. L'un des moments les plus heureux de la vie est quand vous trouvez le courage de laisser tomber ce que vous ne pouvez pas changer »

Inês, 24 ans, Portugal

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