Les mesures insensées
du déconfinement fourmillent à la surface des ego des décideurs qui surfent sur
leur vanité. Ces mesures emmènent les Français dans une traversée, incertaine
et difficile, sur les flots de la réalité qui s’apparente à un cauchemar. Tels
des arnaqueurs irresponsables et brutaux, les lobbys et les institutions qui
escortent les décideurs gouvernementaux montrent à quel point ils méprisent les
citoyens qui sont bâillonnés par leur ignorance.
Nombre d’États
cabalants ont pris prétexte sur cette épidémie bénigne, une véritable aubaine pour
eux, pour pousser encore plus loin la restriction des libertés publiques en
standardisant le comportement des populations dans l’imposition d’un cadre de vie unique. Ils ont pris conscience que la
peur virale fonctionnait mieux que la peur terroriste. Ce constat leur a permis de
justifier la « légitimisation » d’une coercition liberticide et
inhumaine aux conséquences dramatiques. Les citoyens, privés des tribuns du
passé, ont perdu l'ardeur de la plèbe en baissant les bras devant
l’autoritarisme pour se réfugier dans leurs peurs paralysantes, entretenues,
inconfortables et effrayantes, tout en renonçant sans ciller à leur liberté de
déplacement et aux interactions humaines. Ont-ils été marqués et prédisposés
par les agissements politiques et médiatiques récurrents liés au terrorisme ?
Les preuves
d’une épidémie bénigne, avancées par l’OMS, ont poussé les États, au cynisme
sans limite et redoutablement efficace, à choisir le déni plutôt que de risquer
un mea-culpa. Ils ont préféré la
surenchère en déployant des mesures draconiennes pour mettre au pas les
populations dans la contrainte physique et matérielle avec une surveillance omniprésente.
D’autres
questions se profilent :
Les États peuvent-ils
encore « garder la face » dans la durée, en manipulant l’information et
l’opinion publique, devant les nombreux lanceurs d’alertes, tel Jean-Jacques
Crèvecoeur, qui se battent pour informer la population de la situation réelle ?
Quelles seront
les mutations sociales et économiques dans les mois à venir suite à un
confinement qui démontre que le pouvoir réprime et enferme ?
Qu’en
sera-t-il du système de télétravail une
fois l’épidémie passée ? Devant cette aubaine, les employeurs chercheront-ils
à pérenniser ce système qui occupe majoritairement le temps de leurs employés en
permanence sur leur nouveau « lieu de travail » où ils oublient de compter les
heures de labeur ?
Où se définira la frontière entre la sphère
professionnelle et la sphère privée ?
Un avenir
dystopique guette-t-il notre société ?
Cette phrase, glanée sur les réseaux
sociaux chinois par Léon Alicem, « Je
tiens à dire que ceux qui politisent le virus sont aussi dangereux que ceux qui
l’ignorent » souligne-t-elle bien cette situation de crise ?
_________
Sous nos yeux
Il y a quelque
chose de fondamentalement dangereux avec cette épidémie.
Le gouvernement est
en train d’instaurer de nouvelles normes de contrôle
et de surveillance
toujours plus larges, strictes et coercitives.
Cela va de
l’activité en ligne aux déplacements physiques.
Cela concerne le
corps et l’esprit, les actes et les pensées.
Plus rien ne peut
échapper au Mur.
C’est comme s’il
entourait chaque individu.
Tel un Mur
invisible qu’on ne peut voir,
mais auquel on se
cogne sans cesse,
sans jamais pouvoir
le traverser.
Et ces normes
tendent,
discrètement,
doucement
mais sûrement,
à être généralisées
à l’ensemble de la
planète.
Normalisation de la
surveillance,
Accoutumance à
l’obéissance,
Standardisation de
nos conditions d’existence.
Ainsi Gustave Le
Bon croise Michel Foucault :
les puissants
appliqueront toujours Les lois de l’imitation
lorsqu’il s’agira
de Surveiller et Punir les populations.
Voilà sous nos yeux
la prochaine hégémonie globale qui se dessine progressivement.
Voilà sous nos yeux
le nouvel ordre mondial, technologique, social et politique.
Voilà sous nos yeux
les vestiges de nos libertés passées,
Voilà sous nos yeux
les miettes de nos espoirs brisés,
Voilà sous nos yeux
la trace du combat à mener.
Léon Alicem
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