mardi 5 mai 2020

Spectre viral et standardisation de l’épidémie...



Les mesures insensées du déconfinement fourmillent à la surface des ego des décideurs qui surfent sur leur vanité. Ces mesures emmènent les Français dans une traversée, incertaine et difficile, sur les flots de la réalité qui s’apparente à un cauchemar. Tels des arnaqueurs irresponsables et brutaux, les lobbys et les institutions qui escortent les décideurs gouvernementaux montrent à quel point ils méprisent les citoyens qui sont bâillonnés par leur ignorance.

Nombre d’États cabalants ont pris prétexte sur cette épidémie bénigne, une véritable aubaine pour eux, pour pousser encore plus loin la restriction des libertés publiques en standardisant le comportement des populations dans l’imposition d’un cadre de vie unique. Ils ont pris conscience que la peur virale fonctionnait mieux que la peur  terroriste. Ce constat leur a permis de justifier la « légitimisation » d’une coercition liberticide et inhumaine aux conséquences dramatiques. Les citoyens, privés des tribuns du passé, ont perdu l'ardeur de la plèbe en baissant les bras devant l’autoritarisme pour se réfugier dans leurs peurs paralysantes, entretenues, inconfortables et effrayantes, tout en renonçant sans ciller à leur liberté de déplacement et aux interactions humaines. Ont-ils été marqués et prédisposés par les agissements politiques et médiatiques récurrents liés au terrorisme ?

Les preuves d’une épidémie bénigne, avancées par l’OMS, ont poussé les États, au cynisme sans limite et redoutablement efficace, à choisir le déni plutôt que de risquer  un mea-culpa. Ils ont préféré la surenchère en déployant des mesures draconiennes pour mettre au pas les populations dans la contrainte physique et matérielle avec une surveillance omniprésente.

D’autres questions se profilent :

Les États peuvent-ils encore « garder la face » dans la durée, en manipulant l’information et l’opinion publique, devant les nombreux lanceurs d’alertes, tel Jean-Jacques Crèvecoeur, qui se battent pour informer la population de la situation réelle ?

Quelles seront les mutations sociales et économiques dans les mois à venir suite à un confinement qui démontre que le pouvoir réprime et enferme ?

Qu’en sera-t-il  du système de télétravail une fois l’épidémie passée ? Devant cette aubaine, les employeurs chercheront-ils à pérenniser ce système qui occupe majoritairement le temps de leurs employés en permanence sur leur nouveau « lieu de travail » où ils oublient de compter les heures de labeur ? Où se définira la frontière entre la sphère professionnelle et la sphère privée ?

Un avenir dystopique guette-t-il notre société ?

Cette phrase, glanée sur les réseaux sociaux chinois par Léon Alicem, « Je tiens à dire que ceux qui politisent le virus sont aussi dangereux que ceux qui l’ignorent » souligne-t-elle bien cette situation de crise ?

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Sous nos yeux

Il y a quelque chose de fondamentalement dangereux avec cette épidémie.
Le gouvernement est en train d’instaurer de nouvelles normes de contrôle
et de surveillance toujours plus larges, strictes et coercitives.
Cela va de l’activité en ligne aux déplacements physiques.
Cela concerne le corps et l’esprit, les actes et les pensées.
Plus rien ne peut échapper au Mur.
C’est comme s’il entourait chaque individu.
Tel un Mur invisible qu’on ne peut voir,
mais auquel on se cogne sans cesse,
sans jamais pouvoir le traverser.
Et ces normes tendent,
discrètement,
doucement
mais sûrement,
à être généralisées
à l’ensemble de la planète.
Normalisation de la surveillance,
Accoutumance à l’obéissance,
Standardisation de nos conditions d’existence.
Ainsi Gustave Le Bon croise Michel Foucault :
les puissants appliqueront toujours Les lois de l’imitation
lorsqu’il s’agira de Surveiller et Punir les populations.
Voilà sous nos yeux la prochaine hégémonie globale qui se dessine progressivement.
Voilà sous nos yeux le nouvel ordre mondial, technologique, social et politique.
Voilà sous nos yeux les vestiges de nos libertés passées,
Voilà sous nos yeux les miettes de nos espoirs brisés,
Voilà sous nos yeux la trace du combat à mener.

Léon Alicem

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