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mercredi 31 mars 2021
La députée Martine Wonner gagne en popularité dans le cœur des citoyens épris de liberté et de vraie justice...
Martine Wonner, née le 27 mars 1964 à Hayange en Moselle, une médecin psychiatre et une femme politique française, a été élue députée dans la quatrième circonscription du Bas-Rhin lors des élections législatives de 2017.
Covid19...
« Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures. » Mark Twain
« Le mensonge prend toujours l'ascenseur quand la vérité prend les escaliers. » Proverbe congolais
« Tout ce dont nous avons besoin pour réussir dans la vie est l'ignorance et la confiance. » Mark Twain
Dan Cavicchio a écrit dans son livre « Le jardin des sables » :
« Nous avons tous nos armes pour tenir les autres à distance : notre sarcasme, notre arrogance, nos rancunes mesquines. Et, continua-t-elle, nous sommes tous terrifiés à l'idée de nous en défaire. Nous les utilisons depuis tant d'années pour nous battre, que maintenant, le seul monde que nous connaissons est hostile. »
« Notre seule tâche est de nous défaire de nos concepts, de nos croyances, de nos idées sur le monde. Faire confiance, lâcher prise : c'est la même chose. Nous lâchons le monde, et nous nous retrouvons chez-nous. »
Ilaria Pappa...
Ilaria Pappa, une jeune enseignante de 31 ans de l'Institut « Cristofaro Mennella » d'Ischia qui a reçu le vaccin AstraZeneca ces dernières semaines dans le cadre de la campagne de vaccination des enseignants et du personnel scolaire, est décédée à l'hôpital Cardarelli de Naples où elle avait été hospitalisée environ dix jours après la vaccination. Il appartiendra aux enquêteurs de vérifier le lien entre l'administration du vaccin et le décès d’Ilaria ! Un dossier sur l'affaire a été ouvert...
Don Miguel Ruiz a écrit :
« Qui êtes-vous ? Qu'êtes-vous ? Quelle est votre place dans ce vaste univers ? Pourquoi les humains souffrent-ils de tant de broutilles dans la vie alors qu'il y a un univers de beauté et d'émerveillement à contempler ? Lorsque l'on songe à l'éternité et à toute l'histoire de l'humanité, notre vie n'est qu'une infime fraction de temps. Comment choisit-on de la vivre ? Dans quoi va-t-on mettre son énergie ? »
Françoise Dolto a écrit :
« La jeunesse a besoin de libertés et de confiance en elle. L'assistance dont jeunes et vieux ont besoin s'accompagne souvent du mépris pour la faiblesse naturelle de ces tranches d'âge de la population. C'est à ne pas douter, un signe de dégradation de la vie de l'esprit ; celle qui caractérise l'être humain. Cette dégradation, c'est l'inflation de la valeur donnée à la productivité pour la conquête exclusive des biens matérielles. »
vendredi 26 mars 2021
David Graeber a écrit :
« Bref, nous assistons à la fusion progressive de la puissance publique et privée en une entité unique, saturée de règles et de règlements dont l’objectif ultime est d’extraire de la richesse sous forme de profits. Ce processus n’a pas encore de nom. »
jeudi 25 mars 2021
Sonnet de Jacques Vallée Des Barreaux (1599-1673)...
« La vie est un songe »
Tout n'est plein ici-bas que de vaine apparence,
Ce qu'on donne à sagesse est conduit par le sort,
L'on monte et l'on descend avec pareil effort,
Sans jamais rencontrer l'état de consistance.
Que veiller et dormir ont peu de différence,
Grand maître en l'art d'aimer, tu te trompes bien fort
En nommant le sommeil l'image de la mort,
La vie et le sommeil ont plus de ressemblance.
Comme on rêve en son lit, rêver en la maison,
Espérer sans succès, et craindre sans raison,
Passer et repasser d'une à une autre envie,
Travailler avec peine et travailler sans fruit,
Le dirai-je, mortels, qu'est-ce que cette vie?
C'est un songe qui dure un peu plus qu'une nuit.
Comment Albert Einstein voit le monde...
Livre broché "Albert Einstein dixit"
Entre science et engagements
Présenté par Pierre Marage
Université Libre de Bruxelles
Comment je vois le monde
(1930, Comment je vois le monde, SEP 54-57)
Comme notre situation est étrange, à nous, enfants de la Terre ! Nous ne faisons que passer. Nous ne savons pas pourquoi nous sommes là, même si parfois nous croyons le sentir. Mais par notre vie de tous les jours, sans qu’il soit besoin de beaucoup réfléchir, nous savons une chose : nous sommes là pour les autres – pour ceux, tout d’abord, dont le sourire et la santé sont la condition de notre propre bonheur, et ensuite pour la multitude des inconnus au sort desquels nous rattache un lien de sympathie. Il me vient chaque jour, à d’innombrables reprises, la pensée que ma vie sociale et intime repose sur le travail des hommes d’aujourd’hui et de ceux qui sont maintenant disparus, et que je dois m’efforcer de donner dans les proportions dans lesquelles j’ai reçu et je reçois encore. (…)
Je ne crois aucunement à la liberté de l’homme au sens philosophique du terme. Chacun de nous agit non seulement sous la contrainte des événements extérieurs, mais également sous l’emprise d’une nécessité intérieure. Le mot de Schopenhauer « L’homme peut faire ce qu’il veut, mais il ne peut pas vouloir ce qu’il veut » m’habite intensément depuis ma jeunesse et, dans le spectacle ou dans l’épreuve des difficultés de la vie, j’y ai toujours trouvé un réconfort et puisé une infinie tolérance. Une telle pensée atténue salutairement le sentiment quelque peu paralysant que nous avons de notre responsabilité et fait que nous ne nous prenons pas nous-mêmes ni les autres trop au sérieux ; il en découle une conception de la vie qui donne en particulier toutes ses chances à l’humour.
La question du sens ou de la finalité de mon existence et de l’existence en général m’a toujours paru, d’un point de vue objectif, dénuée de signification. À cet égard, le plaisir et le bonheur n’ont jamais constitué à mes yeux une fin en soi (…). Mes idéaux à moi, ceux qui ont toujours éclairé mes pas et aiguisé mon appétit et ma joie de vivre, s’appellent bonté, beauté et vérité. (…)
Mon idéal politique est la démocratie. Chacun doit être respecté dans sa personne et nul ne doit être idolâtré. Une ironie du sort a voulu que l’on m’ait voué une admiration et un respect exagérés. (…) Je sais fort bien que, pour que réussisse l’organisation d’une entreprise humaine, il faut quelqu’un qui pense, ordonne et assume globalement la responsabilité. Mais ceux qui sont dirigés ne doivent pas être contraints, ils doivent pouvoir choisir leurs dirigeants. Je ne peux pas imaginer un régime autocratique, reposant sur la contrainte, qui ne dégénère en un temps bref. Car la violence attire inévitablement les êtres de peu de moralité et c’est une loi, me semble-t-il, que les despotes de génie ont pour successeurs des crapules. C’est la raison pour laquelle je me suis toujours farouchement opposé à des systèmes tels que ceux que nous connaissons aujourd’hui [1930] en Italie et en Russie. (…) À mon sens, la seule véritable valeur que renferme la société humaine réside non dans l’État mais dans l’individu doué de pouvoir créateur et de sensibilité, dans la personnalité : elle seule produit ce qui est noble et sublime, tandis que la foule, en tant que telle, reste stupide et insensible.
Voilà qui m’amène à parler de la pire émanation du grégarisme : l’armée, que j’exècre. Si quelqu’un peut prendre plaisir à marcher en rangs aux sons d’une musique, cela suffit pour que je le méprise : c’est par erreur qu’il a reçu un cerveau, puisque sa moelle épinière lui suffirait amplement. Nous devrions nous débarrasser au plus vite de cette tare de la civilisation. L’héroïsme sur ordre, la violence sans raison et le déplorable patriotardisme, avec quelle ardeur je les hais, comme la guerre me paraît vulgaire et méprisable ! (…)
La plus belle expérience que nous puissions faire, c’est celle du mystère de la vie. C’est le sentiment originel dans lequel tout art et toute science véritables plongent leurs racines. Quand on ne le connaît pas, quand on ne sait plus s’étonner, être émerveillé, c’est comme si l’on était mort, le regard éteint. L’expérience du mystérieux – même mêlée de crainte – a également donné naissance à la religion. Ce que nous savons de l’existence d’une réalité impénétrable, des manifestations de la raison la plus profonde et de la beauté la plus éclatante, qui ne sont accessibles à la raison humaine que dans leurs formes les plus primitives, ce savoir et cette intuition nourrissent le vrai sentiment religieux ; en ce sens, et seulement en ce sens, je puis me considérer comme un esprit profondément religieux. Je n’arrive pas à me représenter un Dieu qui récompense et punisse ses créatures, et qui possède une volonté analogue à celle que nous nous connaissons à nous-mêmes. Je ne peux pas davantage ni ne veux imaginer un individu qui survive à sa mort corporelle ; je laisse aux âmes faibles de telles pensées, dont elles se bercent par crainte ou par un égoïsme ridicule. Il me suffit, quant à moi, de songer au mystère de l’éternité de la vie, d’avoir la conscience et l’intuition de la merveilleuse construction de ce qui est, et de m’efforcer humblement de comprendre une parcelle, si minime soit-elle, de la raison qui se manifeste dans la nature.
Albert Einstein (1879-1955)
Albert Einstein a écrit dans son livre « Comment je vois le monde » :
« Dans les rouages universels, le rouage État ne s'impose pas comme le plus indispensable. Mais c'est la personne humaine, libre, créatrice et sensible qui façonne le beau et qui exalte le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d'imbécilité et d'abrutissement. »
Disparition du bien-être social avec le masque...
En 1946, l’OMS a défini la santé comme : « Un état complet de bien-être physique, mental et social qui ne consiste pas simplement en une absence de maladie ou d’infirmité. »
[Preamble to the Constitution of the World Health Organization as adopted by the International Health Conference, New York, 19‑22 June 1946 ; signed on 22 July 1946 by the representatives of 61 States (Official Records of the World Health Organization, no.2, p. 100) and entered into force on 7 April 1948.]
Venues on ne sait d'où ? (...) Pétries par le mystère d'un insaisissable destin ?
Andrée Chedid écrit en 4ème de couverture dans son livre de poésie « Rythmes » : « Rien, en Poésie, ne s'achève. Tout est en route, à jamais. En d'autres temps, d'autres termes, d'autres élans, la Poésie, comme l'amour, se réinvente par-delà toute prescription. Ne sommes-nous pas, en premier lieu, des créatures éminemment poétiques ? Venues on ne sait d'où, tendues vers quelle extrémité ? Pétries par le mystère d'un insaisissable destin ? Situées sur un parcours qui ne cesse de déboucher sur l'imaginaire ? Animées d'une existence qui nous maintient - comme l'arbre - entre terre et ciel, entre racines et créations, mémoires et fictions ? La Poésie demeurera éternellement présente, à l'écoute de l'incommensurable Vie. ».
Composé à plus de 80 ans par Andrée Chedid, Rythmes se dévoile comme un livre de jeunesse, il manifeste une capacité d'étonnement et d'émerveillement devant la vie et ses métamorphoses, il fait montre, en dépit d’une lucidité sans compromis sur les faiblesses, travers et failles de l'humain, d'un optimisme obstiné, vigoureux, sans cesse renaissant. D'une façon vive et franche, tous les thèmes de l'œuvre d'Andrée Chedid apparaissent : son appétit de l'ouvert et du mouvement, sa généreuse passion de l'autre en toute chose, passion qui permet de sortir de son «étroite peau» et de bousculer ce qui limite la conscience et l’avancée. Malgré quelques échos de la vieillesse et du combat contre l'effacement et la perte dans certains poèmes, ce chant poétique ne s’en tient jamais à la confidence personnelle, il élargit toujours ses résonnances, au rythme vibrant d’un cœur obstiné, avec en perspective l’ensemble de l'aventure humaine et ses questionnements face à l'énigme qui perdure et à l'inconnu qui vient. Sans doute n’y a-t-il rien de plus émouvant, au seuil de la mort, que cet éloge convaincu et raisonné de la vie !
samedi 20 mars 2021
Roman de Pierre Korab « Quand l'aube renaîtra »...
Pierre Korab nous emmène sur les chemins de l’amour, tous différents, où l’acuité des sentiments est portée au firmament du talent littéraire et humain. La richesse des comportements humains, les contradictions sources d’intrigues captivantes, la simplicité du cœur face au matérialisme, la beauté de la vie malgré toutes les épreuves nées des choix et des non-choix, participent à emporter le lecteur dans des palpitations de bonheur et, parfois, de regrets. L’un des meilleurs romans de Pierre Korab...
« Réflexions insignifiantes » par Patrick...
Le
covid19 est le révélateur d’une pathologie grave qui gangrène notre société :
l’idéologie hygiéniste. Finalement en quoi consiste cette idéologie ? Elle est
un dévoiement de la vie, car elle pense repousser la mort, voire même vaincre
la mort. Quel fantasme ! Cette obsession de la vie va à l’encontre même de la
vie. La mort est au cœur même du processus de l’existence ; tout meurt ! Cette
obsession est une mortification de l’existence, à savoir la figer afin qu’il
n’y ait plus aucune surprise, plus aucun événement, plus aucun dénouement à
notre vie. L’idéologie pense aussi qu’au problème il y a toujours une réponse
technologique afin de reculer l’inévitable. La mort n’est pas un problème ; la
mort fait partie intégrante de l’existence. Ceux qui veulent reculer, voire
vaincre la mort avec leur idéologie transhumaniste, refusent la réalité, ils
sont dans le déni de la réalité et ils plongent nos sociétés dans le chaos.
mercredi 10 mars 2021
Le Conseil de l'Europe affirme que la vaccination ne doit être ni obligatoire ni discriminatoire...
www.francesoir.fr/societe-sante/le-conseil-de-leurope-affirme-que-la-vaccination-ne-doit-etre-ni-obligatoire-ni
Lettre ouverte au ministre Olivier VERAN écrite par le docteur Amine UMLIL... Édifiant !...
http://ctiapchcholet.blogspot.com/2021/03/covid-19-projet-de-vaccination.html
vendredi 5 mars 2021
Covid-19. Projet de vaccination « obligatoire » des soignants : lettre ouverte au Ministre des solidarités et de la santé
Monsieur Olivier VÉRAN,
Ministre des solidarités et de la santé,
République Française,
Copie adressée à :
Monsieur le Président de la République, Emmanuel MACRON ;
Monsieur le Premier ministre, Jean CASTEX ;
L’Assemblée nationale ;
[au] Sénat ;
la haute autorité de santé (HAS) ;
l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
Depuis quelques jours, un projet, visant à rendre « obligatoire » la vaccination contre la Covid-19 pour les « soignants », semble se profiler.
La vaccination est un acte médical. La décision de se vacciner, ou non, relève du colloque singulier qui unit la personne à son médecin ; médecin traitant notamment. Les échanges enregistrés dans ce cadre sont protégés, de façon absolue, par le secret professionnel médical.
Sans présumer de ma décision personnelle, ce projet, pour le moins inattendu, appelle de ma part les observations suivantes que je souhaite vous transmettre dans la présente lettre ouverte ; à tort ou à raison.
En l’espèce, les conditions, notamment juridiques, requises par une telle « obligation » ne sont pas réunies.
Un tel projet heurte plusieurs dispositions du droit interne et externe, dont celles occupant le sommet de la hiérarchie des normes, qui protègent notamment l’intégrité physique, la vie et le consentement libre et éclairé de toute personne humaine. Le corps humain, la volonté de la personne et la dignité humaine sont hautement protégés par le droit ; y compris après la mort.
Le corps humain est une valeur sociale protégée par le Code pénal, notamment.
La protection du corps humain constitue le principe ; l’intervention médicale n’est que l’exception soumise à des conditions strictes consacrées par le droit et la jurisprudence.
Il ressort de notamment vos propres affirmations, des documents publiés par la haute autorité de santé (HAS) et par l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), que le rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19 n’est pas encore bien connu. Pas plus tard que le 18 février 2021, vous avez confirmé qu’aucun pays européen n’a pu apporter la preuve que ces vaccins permettent de prévenir les formes « graves » de cette maladie. Il n’est pas démontré, non plus, que ces vaccins empêchent la « transmission virale ». Vous avez renouvelé ces doutes dans vos écritures adressées les 22, 25 et 26 février 2021 au juge des référés auprès du Conseil d’État (cf. Ordonnance du 3 mars 2021, n°449759). Ce juge a d’ailleurs relevé les informations, pour le moins inexactes et contradictoires, qui ont été diffusées auprès du public par les autorités sanitaires. Et plusieurs autres questions sont toujours en suspens.
Devrait-on se vacciner, par la force, pour éviter un « rhume » ; ou mieux encore, se vacciner alors que de nombreuses personnes n’ont aucun symptôme clinique : elles ne sont pas malades ?
Il y a lieu de rappeler également que ces autorités officielles, et notamment la HAS et l’ANSM, n’hésitent pas à promouvoir le « mésusage » de ces vaccins en recommandant des pratiques en décalage avec l’autorisation de mise sur le marché (AMM) elle-même.
Ces vaccins ne bénéficient d’ailleurs que d’une AMM « conditionnelle » qui est, par nature, incompatible avec ladite « obligation » que certains voudraient imposer, de façon brutale, aux soignants.
Ce qui se passe actuellement, en France notamment, pourrait s’apparenter à de la recherche biomédicale : des essais cliniques chez l’Homme (femme et homme) qui sont menés en dehors du cadre strict réservé à cette expérimentation. Celle-ci est pourtant censée précéder ladite mise sur le marché d’un médicament tel que le vaccin. Des essais cliniques « sauvages » organisés, de façon officielle, par une AMM conditionnelle ?
Certains auraient déjà oublié quelques enseignements de l’Histoire. Et notamment ceux qui ont conduit au déclin de la Loi. En effet, l’Histoire a pu révéler qu’une loi peut être de nature délictuelle voire criminelle.
Devrait-on accepter, par la contrainte, que notre corps soit le siège d’un pari biologique, d’une roulette vaccinale ?
Certains auraient déjà oublié le Code de Nuremberg et la Convention d’Oviedo.
Eu égard aux éléments de preuve en ma possession, et aux faits observés sur le terrain et dont j’ai été le témoin direct, je peux vous exprimer mon doute sur la validité du consentement qui a été "recueilli" notamment auprès de certaines personnes et en particulier des personnes vulnérables telles que les personnes âgées. En effet, l’information diffusée, en violation de plusieurs règles dont celles régissant la publicité sur les médicaments, n’est ni claire, ni loyale, ni appropriée. Ce consentement pourrait s’avérer « vicié » : il aurait été "fabriqué" faute de pouvoir le recueillir de façon libre et éclairé. Ces méthodes pourraient relever notamment du « dol ».
Ce « dol » est la malhonnêteté qui vise à induire autrui en erreur afin de le pousser à donner son "consentement". C’est une erreur provoquée de façon délibérée par le professionnel du domaine qui détient les informations portant sur les qualités essentielles du produit. Mais, si ce « dol » altère le caractère « éclairé » du consentement, la « violence », elle, porte atteinte à la « liberté » dudit consentement.
Avec éclat, ce projet d’« obligation » vaccinale exprime cette « violence » qui vient contraindre la personne, en l’espèce le soignant, à accepter de s’administrer un produit insuffisamment évalué. Cette contrainte est accentuée par la menace de la révocation de l’agent public qui refuserait de s’administrer ce qu’un juge pourrait pourtant qualifier de « produits défectueux » ou de « substances nuisibles ».
Dans l’un de vos Tweets, vous soutenez ceci : « Se faire vacciner, quand on est soignant, c’est une question de responsabilité. C’est se protéger soi-même, et c’est aussi protéger ceux que l’on soigne ». Mais, la responsabilité commence d’abord par appeler des méthodes d’évaluation indépendante des médicaments (vaccins) fondées sur les preuves ; par une information claire, loyale et appropriée ; par un recueil du consentement libre et éclairé ; et non par des comportements qui pourraient relever du dol ou de la violence notamment. Vous semblez d’ailleurs brusquement méconnaître l’efficacité d’une alternative à ladite vaccination : l’efficacité des « mesures barrières » dont vous avez fait la promotion depuis plusieurs mois.
De façon infiniment accessoire, il est, pour le moins, surprenant de constater comment quelques personnes osent donner des leçons à des professionnels de santé dont certains ont un « bac + 15 », au moins. Quelle arrogance ! Quel manque de respect ! Quel mépris… En ce qui me concerne, mon parcours me rend apte à analyser, par moi-même et de façon indépendante, le dossier d’évaluation d’un médicament (vaccin). Je suis aussi en mesure de juger, sans l’intervention d’un tiers, ce qui est bien pour ma santé.
Le « paternalisme médical » relève d’une époque révolue. Il s’est effacé depuis au moins 2002.
Ce projet d’« obligation » vaccinale contrevient également à la Résolution 2361 qui a été adoptée, le 27 janvier 2021, par le Conseil de l’Europe sous le titre « Vaccins contre la covid-19 : considérations éthiques, juridiques et pratiques ». Il contrevient à notamment l’article 7.3.1. : « de s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est PAS [écrit en MAJUSCULES dans le texte] obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement » ; et à l’article 7.3.2. : « de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner ».
La simple évocation de ce projet d’« obligation » vaccinale signe aussi, presque mécaniquement, une trahison de l’engagement donné par le Président de la République, Monsieur Emmanuel MACRON.
Ce projet d’« obligation » vaccinale me semble donc être une faute juridique, morale, éthique et politique notamment.
La liste des distorsions est longue. Mais, ces quelques éléments ci-dessus rappelés suffisent à démontrer le caractère, pour le moins, anormal de notamment ces menaces qui ciblent régulièrement les professionnels de santé en pareilles circonstances. Ces violences sont prescrites au niveau politique et médiatique. Leurs motivations paraissent étrangères au bien-être physique, mental et social que toute personne est en droit d’espérer.
Ces faits viennent confirmer encore davantage la réflexion publiée, le 7 juin 2020, dans le journal Le Point sous le titre « TRIBUNE. Ce qui est refusé au professeur Didier Raoult est permis à d’autres ».
« Vaccins contre la Covid-19 : le pharmacien réduit à un simple distributeur automatique ? » est une autre réflexion publiée le 17 février 2021.
Par ces motifs non exhaustifs qui vous sont soumis, je vous demande donc de bien vouloir faire en sorte que le corps d’un soignant puisse bénéficier du même respect que celui accordé à toute personne humaine.
Le corps d’un soignant ne saurait être considéré, par l’« obligation », comme une "poubelle".
Je vous prie de bien vouloir recevoir, Monsieur le Ministre des solidarités et de la santé, l’expression de mon profond respect.
Docteur Amine UMLIL
Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier
Juriste (Droit de la santé)
Extrait du Curriculum vitae (C.V.)